FC Nantes – Adryan : « Je veux rester »

Et si le Brésilien est très apprécié du public, il l'est aussi beaucoup du président Kita, qui semble disposé à débourser les 3,5 M€ pour lever l'option d'achat.

But! Nantes : Adryan, on parle beaucoup de vous en ce moment et de votre fin de pràªt à Nantes. Qu'en est-il ?Adryan : J'ai parlé avec mon agent, qui me dit de continuer à travailler comme à§a, et màªme encore plus. Il n'y a que de bonnes choses qui m'arrivent. Il ne me dit pas si je vais rester ou pas à Nantes, juste de continuer de travailler.

Que voulez-vous faire personnellement ?Je veux rester ici, bien sûr. Je fais ce que j'ai à faire mais je veux rester.

Avez-vous l'impression d'avoir progressé depuis le début de l'année ?Oui. Les premiers matches que j'ai joués ici étaient un peu difficiles pour moi. Maintenant, j'ai progressé, oui. Et j'espère continuer.

Nantes est-il le cadre idéal pour vous ?Oui. Je travaille tous les jours avec les màªmes personnes, qui sont de très bons mecs. Ils sont très gentils, répondent à mes besoins. Je parle avec eux. Je me sens bien ici.

Si vous ne continuez pas à Nantes, retourneriez-vous au Brésil ou continueriez-vous l'aventure en Europe ?Je préfère rester ici, en Europe.

Le président Kita vous apprécie beaucoup, vous le savez ?Oui, je l'aime bien lui aussi. Je discute beaucoup avec lui. Et je sais qu'il veut que je reste.

L'option d'achat s'élève à 3,5 M€. Vous trouvez que c'est votre valeur ?(Sourire) Ce n'est pas moi qui décide de ma valeur. J'ai un contrat avec Flamengo, c'est le prix. Si mon agent et Flamengo conviennent d'un tarif plus bas, cela ne me pose aucun souci mais, encore une fois, ce n'est pas à moi de décider. Moi, j'ai besoin d'avoir la tàªte au terrain.

Vous ne pouvez pas choisir vous-màªmes ce que vous souhaitez faire ?Je ne décide rien sur le prix mais bien sûr que si, je peux dire à mon agent que je veux rester ici.

Pourriez-vous disputer le JO chez vous, à Rio, cet été ?C'est difficile mais pas impossible. J'ai besoin de faire mieux encore sur le terrain. Ce que je fais, je pense le faire bien mais j'ai conscience que ce n'est pas suffisant pour aller aux Jeux Olympiques. Je continue de travailler. J'y crois encore.

Propos recueillis par Charles GUYARD

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