Avocat du club de Cardiff, à l’origine de la plainte contre X déposée mardi soir par le club gallois, Me Antoine Vey a justifié, dans ‘Ouest-France’, sa nouvelle démarche contre le FC Nantes dans l’affaire Emiliano Sala. Pour l’homme de lois, il n’y a pas de doutes : le clan Kita n’est pas tout blanc dans cette histoire.
Cardiff soupà§onne des rétrocommissions
Après avoir pris le temps de réunir tous les éléments, l’avocat de Cardiff soupà§onne clairement le FCN et les intermédiaires du dossier de rétrocommissions dans le cadre du transfert de Sala : « Notre plainte n'est pas une suite d'accusations gratuites. Nous nous basons sur des éléments tangibles. En particulier sur des mails envoyés par inadvertance. Dont un de Willy Mc Kay, dans lequel il a oublié d'enlever toute la chaà®ne des mails précédents. Ceci nous a permis de voir que d'autres personnes, comme Baba Dramé, sont intervenues dans le transfert. Nous avons du mal à penser que tous ces intermédiaires l'ont fait bénévolement, pour l'amour du sport. Il existe aussi des éléments qui ont filtré dans les journaux. Notamment un échange de mails où l'on peut voir que Waldemar Kita aurait demandé le versement de 10 % du montant du transfert sur son compte personnel. Nous ne disons pas que c'est vrai. Mais nous espérons que des actes d'enquàªte permettront de connaà®tre la vérité ».
”¦ Et parle d’homicide involontaire
Autre objet de la plainte : les accusations d’homicide involontaire, l’avocat estimant avoir décelé « pléthore » de négligences. « On ne prend pas un avion comme on prend un vélo. Un seul point : le pilote décolle la nuit dans le brouillard alors qu'il n'a pas le droit et qu'il n'a pas les habilitations. Alors, oui, en termes d'aviation, la mort d'Emilano Sala n'est pas le fruit du hasard. Celui qui a organisé le vol sera nécessairement inquiété d'une certaine faà§on à ce titre-là . Il faudra que Mc Kay s'explique sur son rôle ».