Quelques nouveaux éléments ont fuité du dossier. Rien n’est encore gravé dans le marbre.
Dans un communiqué publié hier après-midi, le clan Kita a mis fin au processus de vente du FC Nantes juste avant le passage de l’actionnaire anglais Benjamin Leigh Hunt devant la DNCG. « Le Président du FC Nantes, M. Waldemar Kita, constate que le fonds d'investissement anglais LFE Football Group Limited, qui s'était spontanément présenté comme candidat au rachat du club, ne présente pas le minimum de garanties bancaires exigées par les instances du football professionnel (DNCG) pour poursuivre une discussion », peut-on lire sur le site du club.
Comme les dirigeants de l’OGC Nice avant lui, Waldemar Kita a donc éconduit l’homme d’affaires britannique pour défaut de garanties alors que l’offre supérieure à 100 M€ paraissait un peu trop belle pour àªtre vraie.
Il faut dire que le cheminement des fonds n’était pas des plus clair. En effet, si LFE Football Group Limited s’est présenté pour racheter le FCN, 20 Minutes Nantes croit savoir que c’est un autre fond d’investissement venant de Suisse (Kosmo) qui devait fournir l’argent. L'à‰quipe, dans son édition du jour, confirme que les négociations ont eu lieu avec ce fonds d'investissement suisse. Il ajoute que les discussions ne sont pas fermées définitivement pour autant et qu’une vente pourrait juste àªtre reportée dans le temps.
« Les ponts ne sont pas coupés et le processus peut repartir si le fonds remplit prochainement les conditions nécessaires. Kita a sans doute estimé que le timing n'était plus opportun avec ce retard, alors qu'on entre dans la préparation de la saison 2019-2020 avec un effectif à repenser. À Nantes depuis 2007, il reste donc le propriétaire d'un club dont la vente pourrait redevenir d'actualité dans les prochaines semaines ou dans les prochains mois », peut-on ainsi lire dans le quotidien sportif.