Mais à en croire Wilfried Moimbé, qui s’est confié dans les colonnes de Ouest France, ce derby n’a pas marqué tant que à§a un groupe qui a privilégié la thèse de l’accident. « Collectivement, non. Je ne sais pas si c’est une faà§ade ou non mais on se disait que deux matches ne devaient pas nous faire oublier tout ce que nous avions réalisé en 2016, d’un point de vue comptable ou en termes de jeu. En coupe de France, on a conscience d’avoir commis une erreur en termes d’engagement. Rennes, on était aussi fautifs. Nous n’avons pas été nuls, mais nous n’avons pas mis tout ce qu’il fallait et on sait ce que à§a donne dans ces cas-là , surtout pour une équipe comme la nôtre. »
Ce revers a eu au moins le mérite de rappeler aux joueurs et au club, qui évoquaient de plus en plus régulièrement l’Europe, que cet objectif ne se réalisera pas sans un investissement de tous les instants. « Le FC Nantes est une institution. Le club a souvent joué l’Europe. Il faut garder une certaine humilité au regard des dernières saisons. Pour vivre heureux, vivons cachés. à‡a ne sert à rien de se prendre la tàªte. À trop penser à l’Europe, on se met peut-àªtre un peu trop de pression. Je vais ressortir une phrase bateau, une phrase de footeux. Il faut prendre match après match. À Lyon, un gros match nous attend. C’est un cador du championnat. On verra déjà ce qu’on pourra faire là -bas. »
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