L'entraà®neur du FC Nantes Claudio Ranieri a accordé une longue interview à La Gazzetta dello Sport dans laquelle il évoque plusieurs points. Morceaux choisis.
A quand du football champagne au FC Nantes ?
J'aimerais voir plus de buts, mais nous devons améliorer la phase de non-possession et de possession. Mes garà§ons demandent maintenant non seulement d’àªtre tactiques comme les Italiens, mais aussi de faire du football-champagne. Là , nous allons enfin commencer à profiter de toute l’équipe, libérée de quelques peurs. Les joueurs me suivent à 100%, nous remédions aux erreurs et attendons de nous créer plus d’opportunités.
Peut-il refaire une Leicester avec les Canaris ?
Nous ne comparons pas, mais dans la pratique je vois dans la concentration des garà§ons, l’intensité, la détermination, l’attention au détail pour améliorer, comme à Leicester. Pour l'Europe, c'est trop tôt pour le dire. L'année dernière, par exemple, Nantes a connu une saison double face – mauvaise dans la première phase et très bonne dans le retour. Je remercie d'ailleurs mon prédécesseur Conceià§à£o pour son travail.
La L1 est-elle un sous-championnat ?
Il y a toujours beaucoup de talents, dont certains peuvent àªtre appréciés, et des techniciens différents ont proposé de nouvelles idées. Bielsa le fait à Lille, Favre se débrouille très bien à Nice, Rudi Garcia est revenu à Marseille, Jardim a encadré Monaco. A Nantes, on planifie un nouveau projet. La Ligue 1 gagne du terrain. Ce n’est pas un championnat de Cendrillon.
Ranieri se voit-il à Nantes pour longtemps ?
Si l'Italie me manque ? Depuis 1997, je suis allé en Espagne, je sentais les citoyens européens et le monde. Pour moi, il est important de bien faire les choses. Le pays ne compte pas. Et puis, à Nantes, la vie est bonne.
JP