Témoin central du transfert tragique d’Emiliano Sala du FC Nantes à Cardiff, Willie McKay a été accusé d'avoir proféré des insultes à l'encontre de plusieurs employés du club gallois après le décès de l'attaquant argentin le 21 janvier. L'à‰cossais a répondu de manière cinglante. « Ces gens sont les pires que j’ai jamais croisés. Ils m’ont rendu malade, lâche-t-il dans L'à‰quipe. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent de moi, mais pas de mes fils. Ils ne méritent pas d’àªtre traités de cette faà§on dans les médias. » Les menaces proférées par McKay l’auraient été (en partie) dans un salon de l’aéroport de Buenos Aires, avant les obsèques de Sala, qui se sont déroulées le 16 février à Progreso. L’à‰cossais s’était rendu à la cérémonie et avait pris le màªme avion de ligne que trois représentants de Cardiff City, dont le directeur général du club, Ken Choo.
Le Britannique nie avoir voulu « tuer tout le monde » au club : « Je suis très mécontent à leur égard mais je n’ai jamais dit à§a, poursuit-il avant de revenir sur son accrochage avec Choo. Cela s’est produit dans le salon d’affaires de la compagnie American Airlines. C’était comme pendant un match, quand deux entraà®neurs se disputent près de la ligne de touche. Je n’ai jamais touché Ken Choo. Je lui ai juste demandé qu’une réunion soit organisée avec lui, Vincent Tan, Mehmet Dalman (le président), l’avocat (du club) et Neil Warnock (l’entraà®neur). J’ai évoqué le traitement subi par ma famille. Ils ne montrent aucune classe depuis le début et ils continuent. Pourquoi ont-ils attendu deux semaines avant de déposer plainte ? Si j’avais vraiment menacé de ‘tuer tout le monde au club’, vous ne croyez pas qu’ils auraient prévenu la police plus rapidement et qu’elle m’aurait interpellé ? »
En outre, McKay se dédouane encore des irrégularités constatées dans la gestion de l'avion mis à disposition de Sala. Concernant l’aller-retour fatal à Sala, l’intéressé maintient depuis le début de l’affaire qu’il l’avait confié au pilote David Henderson, avant que ce dernier ne transmette la mission à David Ibbotson. « J’ai parlé avec Dave Henderson, conclut McKay. Je lui ai dit : ‘à‰coute, je pense que tu devrais dire quelque chose. Tu veux que j’encaisse l’essentiel des problèmes ?’ Mais ses avocats lui ont intimé de ne pas parler… »
JP