Plus difficile, en revanche, de savoir lorsque tout s'arràªtera. L'histoire de Michel Der Zakarian avec le Football Club de Nantes est en effet trop complexe pour échauder le moindre plan. Il est venu, parti, revenu, un temps heureux, longtemps fâché et aujourd'hui épanoui. En cause, notamment, sa relation avec l'homme fort du club nantais, Waldemar Kita. Ce dernier, qui hésite déjà à se passer de lui alors que le club est en passe de retrouver l'élite (2007-2008) ne lui accorde que quelques matches de sursis au début de la saison suivante. A la fin août 2008, Der Zakarian, 166 matches au compteur avec le maillot jaune, est prié d'aller voir ailleurs.
Besoin réciproque
Trois saisons à Clermont-Foot plus tard, et un titre de meilleur entraineur de L2 accordé par France-Football, Der Zak revient à Nantes. En succédant à Landry Chauvin. L'objectif ? Remonter en Ligue 1. Le résultat ? La Ligue 1. Objectif rempli, une fois encore, pour Der Zakarian qui prouve que son style, et ses méthodes, correspond parfaitement à ce club qu'il connaà®t si bien. Demeure une inconnue, et pas la moins importante pour le club, sa relation avec le président Kita. Voici ce que ce dernier déclarait il y a quelques semaines seulement. “On a fait toute une affaire autour de notre duo. Il y avait des gens entre nous, des anciens qui étaient là . Moi, j'arrivais au club, je ne le connaissais pas et lui non plus. Il était méfiant, et moi je n'étais d'une certaine faà§on pas assez vigilant par rapport à notre communication. Je ne vais pas dire qui est responsable, mais on ne s'est jamais détesté. Il y avait des fois où on aurait du parler, et on ne l'a pas fait. Il a besoin de moi, moi j'ai besoin de lui.” Espérons que les paroles récentes seront suivis d'actes forts. Pour que le bonne étoile de l'entraà®neur nanatis persiste à scintiller au-dessus de La Beaujoire.
B.D