Les Canaris auront beau se plaindre de l'arbitre, rappeler quelques décisions litigieuses et se consoler avec la qualité de leur prestation face à Lyon (défaite 1-2) dimanche, les faits sont là : leur quatre derniers matches se sont soldés par trois défaites et un match nul.
Un parcours médiocre qui coïncide avec la suspension de banc de touche de l'entraîneur du FCN Michel Der Zakarian.
Faut-il y voir un lien de cause à effet ? Sans doute que oui, au moins en partie. Car si les deux dernières prestations de Filip Djordjevic et sa bande, face à Lyon et au PSG en Coupe de la Ligue, ont montré de nets progrès dans le contenu, les deux précédentes, et particulièrement celle à Sochaux (défaite 1-0), avaient été parmi les plus faibles de la saison du FCN. L'enthousiasme habituel de l'équipe avait laissé place à onze joueurs apathiques, comme si les gueulantes salvatrices de MDZ sur le bord du terrain n'étaient plus là pour réveiller les esprits et les corps. Son adjoint Bruno Baronchelli est un effet beaucoup moins exubérant, moins meneur d'hommes.
Bref, Nantes a payé cher la sortie de son entraîneur, exclu le 5 janvier dernier, à la 77e minute du match des 32e de finale de la Coupe de France perdu face à Nice (0-2). La bonne nouvelle, c'est que cette suspension est désormais purgée. On espère donc, du côté des supporters nantais, assister à un effet Der Zakarian dès samedi prochain à... Nice. Un adversaire symbolique pour refermer cette spirale négative.
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Les résultats médiocres des Canaris coïncident avec la suspension de leur coach. Faut-il y voir un lien de cause à effet ?
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