Julien Faubert (Girondins de Bordeaux) était en Jamaïque en novembre pour la phase finale de la 18e Coupe Caribéenne des Nations 2014 avec la sélection martiniquaise.
Une équipe dans laquelle évolue l’ancien Nantais Rémy Mareval et cinq joueurs du Club Franciscain, prochain adversaire des Canaris en 32es de finale de la Coupe de France, ce samedi à la Beaujoire (15h15). Extrait de But ! Nantes.
But! Nantes : Julien, la Division d’Honneur (DH) dans laquelle évolue le Club Franciscain reflète-t-elle le réel niveau de l’équipe ?Julien FAUBERT : C’est une DH, oui, mais il ne faut pas s’y fier. La DH là-bas est beaucoup plus forte que la métropolitaine, ça vaut une CFA 2 voire une CFA. Le coach, Jean-Marc Civault, également sélectionneur de la Martinique, est très calé tactiquement. Il est très intelligent et connaît bien le football ! Après, ça va être compliqué pour eux car le match va se jouer sur un grand terrain, mais en Coupe, tout est possible.
Quel type de joueurs les Nantais vont-ils affronter ?Les joueurs qui évoluent avec moi en sélection sont parfois titulaires. Il y a énormément de qualité, d’engagement, ils sont physiquement très forts et très rapides pour ce qui concerne les joueurs de couloirs. Les Nantais ne devront pas les prendre à la légère car ils donneront tout, joueront avec le cœur, par respect pour leurs origines et pour connaître une aventure exceptionnelle. C’est la seule opportunité pour eux de se confronter à des pros, de se montrer. Certains sont jeunes et veulent faire carrière, vivre quelque chose, donc attention.
Ils ont déjà disputé des matches internationaux, la Coupe Caribéenne des Nations, non ?Ils sont expérimentés car ils connaissent en effet les “joutes internationales”, entre guillemets. Et le football des Caraïbes, pour l’avoir vécu, est très physique, puissant. Techniquement et tactiquement, c’est peut-être un peu moins fort que le football international qu’on connaît, mais au niveau de l’engament, de la rapidité, de la puissance, c’est comme une Coupe d’Afrique des Nations.
Jouer un 3 janvier en métropole pour des Martiniquais, ça risque d’être difficile côté température ?Non parce qu’ils sont venus à Bordeaux au tour précédent début décembre (pour affronter Lormont) et il faisait 3 ou 4 degrés… Ils se sont vite acclimatés. Ils misent beaucoup sur la Coupe, donc ils vont arriver largement avant pour digérer le décalage, s’acclimater au climat afin d’essayer d’être le plus performant possible. J’avais en effet eu peur de ça contre Lormont, mais bien qu’ayant été réduits à dix, ils ont fait un bon match.
Un coup de Rhum la veille, ça réchauffe, non ?!Ça, c’est le stéréotype des Français contre les Antillais mais ne vous inquiétez pas, ils seront présents et surtout pas bourrés !
Propos recueillis par Charles GUYARD.
Julien Faubert (Girondins de Bordeaux) était en Jamaïque en novembre pour la phase finale de la 18e Coupe Caribéenne 2014 avec la sélection martiniquaise.
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