Dimanche, Christian Gourcuff a résilié son contrat avec la fédération algérienne. Le technicien breton explique ce mardi dans L’à‰quipe les raisons qui l’ont poussé à rendre son tablier. S’il appréciait de travailler avec l’équipe d’Algérie, son travail au niveau de la formation était en revanche parasité par l’instabilité des clubs locaux.
‘J’ai découvert un environnement violent dans les stades ou encore l’absence de formation dans les clubs. On faisait également des réunions avec les entraà®neurs de D1 mais quinze jours plus tard, la moitié n’était plus en poste. Cela ne permettait pas de structurer, d’organiser quelque chose. Ce volet de ma mission est donc vite tombé à l’eau.’
Gourcuff choisira en fonction de l’environnement
à‰galement lassé par les attaques des journaux locaux (‘Il y a eu des trucs complètement aberrants au niveau médiatique. La presse et le vice, à§a compose un drôle de cocktail, màªme si ce n’est pas spécifique à l’Algérie’), Gourcuff exprime la volonté d’àªtre ‘actif‘ rapidement. Et brosse les contours du challenge susceptible de l’intéresser.
‘Je ne fonctionne qu’à l’affectif et à la passion. Je peux me retrouver en L2 si j’y trouve un challenge intéressant. Sauf que j’ai 61 ans et ce que j’ai fait à Lorient, évidemment, je ne le referai plus. C’est le temps qui me manque. Et si je quitte l’Algérie, c’est aussi lié à ma frustration dans mon implication. J’ai besoin d’àªtre à 100%, pas à 30%. Je ne me fixe pas de limites, je veux juste un environnement qui me convienne car je pense que pour àªtre bon, il faut àªtre heureux. (…) Plus qu’un palmarès, j’ai besoin de me sentir bien au quotidien. Pour moi, c’est à§a qui compte.’
Aux dernières nouvelles, le Stade Rennais se serait ajouté à la liste des clubs intéressés par Gourcuff, sur laquelle figurent déjà le FC Nantes et, à un degré moindre, les Girondins de Bordeaux.
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