Comme le révèle L'à‰quipe dans son édition de vendredi, un fonds d'investissement britannique a déposé une offre de rachat du club au FC Nantes pour 62 M€. Le président Waldemar Kita étudierait sérieusement cette offre, qui a été confirmée à Ouest-France. Mais dans le quotidien, Pascal Bolo, vice-président de Nantes Métropole, a fait part de ses réserves hier. « Ce n'est pas la première fois que la presse fait état d'une vente imminente du FCN, rumeurs toujours démenties par les faits. Si celle-ci devait se révéler sérieuse, nul doute que monsieur Kita nous en informerait. Ce n'est aujourd'hui pas le cas », expliquait-il.
Aujourd’hui, toujours dans Ouest-France, Luc Dayan, qui a activement participé aux ventes de plusieurs clubs franà§ais ces 20 dernières années (Lille, AS Cannes, OGC Nice, AS Saint-Etienne, RC Lens, PSG), et qui en 2007 était aux premières loges au moment de la négociation entre Serge Dassault et Waldemar Kita pour la cession du FC Nantes, a confié qu’il n’avait pas eu écho d’une quelconque volonté de vendre de la part du président des Canaris.
«”‰Concernant l'opération en cours, à ma connaissance, il n'y a pas eu de mandat donné à une banque d'affaires, a-t-il expliqué. Mais cela n'empàªche aucunement une transaction de gré à gré. Le FCN est comparable en termes de taille aux Girondins de Bordeaux ou à l'OGC Nice qui ont récemment fait l'objet de transactions. Ces clubs évoluent dans de grandes métropoles franà§aises et ont une légitimité sportive et historique incontestable.”‰»
Dayan a également donné son avis sur les fonds d’investissement. «”‰Il s'agit de structures qui gèrent des fonds investis par des particuliers ou des institutions. Leur objectif est que l'argent qui leur est confié fructifie. Nous sommes dans une période où les placements en ‘bons pères de famille’ ne rapportent pas grand-chose. De nombreux investisseurs confient donc leur argent à ces fonds d'investissement, dont le métier est d'augmenter la rentabilité des capitaux de leurs clients. Ils ont l'habitude d'investir dans des dossiers à risques plus ou moins élevés des sommes parfois (largement) supérieures à 100 ou 150millions d'euros.”‰»
LH