En fin de contrat dans six mois, l'attaquant nantais Filip Djordjevic est finalement resté dans la cité des ducs cet hiver malgré des offres de West Ham, Cardiff ou Leicester.
Le président des Canaris Waldemar Kita a expliqué dans L'Équipe avoir privilégié l'aspect sportif aux bénéfices financiers que le départ de l'international serbe aurait pu lui apporter : "Ça démontre une fois de plus que je n’en fais pas une question d’argent. Je préfère l’avoir avec nous. (...) Et puis, je ne suis pas fou, je n’allais pas le laisser partir pour une offre ridicule."
Le dirigeant en profite pour tacler l'entourage du joueur de 26 ans : "Il y avait un autre problème et le joueur aurait dû comprendre qu’il était entouré d’agents stupides. S’il était allé à Cardiff, il n’aurait pas pu jouer aujourd’hui car il n'avait pas de permis de travail. Ça fait quelques mois que je lui dis, peut-être un an ou deux : 'Filip, ils vont profiter de toi, tu vas te faire avoir comme un bleu.'"
Kita n'a désormais qu'une crainte : que son joueur n'ait plus la tête à Nantes : "J’espère qu’il marquera encore huit buts lors de la deuxième partie de saison même si, il faut être honnête, c’est mal parti. (...) J’espère qu’il sera honnête. Il ne faut pas qu’il lève le pied sinon Michel Der Zakarian ne lui fera pas de cadeaux."
Djordjevic est resté muet hier soir à Sochaux (1-0) pour le dixième match de suite en championnat.
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Le président nantais Waldemar Kita n'apprécie pas forcément l'attitude de son attaquant vedette, encore moins celle de son entourage.
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