Chaque entreprise est impactée par l'épidémie de coronavirus. Les clubs de football ne dérogent pas à la règle et devront s'adapter en conséquence dans leur organisation interne. Waldemar Kita envisage ainsi de maintenir inchangés les émoluments de tous ses salariés au FC Nantes.
« Comme je l'ai dit à chacun, si vous avez besoin de rester chez vous pour vous occuper de vos enfants, pas de problème. Priorité à la famille. Tout le monde percevra la totalité de son salaire. On s'arrangera. Il faut que les gens soient à l'aise. Je ne vais pas parler d'économie et dire en màªme que la santé des gens ait la priorité, affirme le président du FC Nantes à Ouest France. Je ne veux pas me prononcer sur la suite, on s'adaptera semaine après semaine, jour après jour. Et au moment ou le virus stagnera, peut-àªtre que l'on pourra reprendre une activité, à l'exemple de la Chine. Dans un, trois ou six mois. On va s'adapter. La saison peut très bien se prolonger jusqu'à la fin juin. La priorité est de respecter les règles sanitaires. C'est ce que j'ai rappelé aux salariés du club, d'abord la cellule sportive puis le personnel administratif via les chefs de service. »
Le téléphone de Kita est saturé
Par ailleurs, Kita rappelle qu'il avait été le premier à demander une suspension pure et dure de la L1 aux autorités compétentes. Le président du FC Nantes d'avoir été entendu. « J'ai la chance de travailler dans le milieu médical, et il m'est apparu très rapidement que ce virus allait prendre des proportions considérables, a-t-il ajouté. Au début, on m'a pris pour un fou, on s'est dit, mais pourquoi il s'affole comme à§a. Aujourd'hui, mon téléphone ne cesse de sonner mais je n'en tire aucune fierté. Je voulais juste dire que le foot, ce ne sont pas que des droits télé et de l'argent mais avant tout de l'humain, qu'un footballeur est un sportif de haut-niveau avec une mécanique très fragile. »