Comme annoncé par L’Equipe ce matin et confirmé par tous les médias locaux depuis, Waldemar Kita a amorcé le processus de vente du FC Nantes. L’homme d’affaires franco-polonais serait màªme déjà en discussions avec un fond d’investissements anglais qui a mis 60 M€ sur la table.
Forcément, une telle annonce dans le climat tendu entourant les Canaris est sujette à beaucoup de commentaires. Que ce soit au niveau politique ou plus généralement chez les candidats autoproclamés au rachat du FCN ou du moins à l’entrée dans le Capital.
Yoann Joubert n’ira pas dans le projet…
S’il avait ouvert la porte il y a quelques semaines à une reprise en main du club nantais, Yoann Joubert (patron du groupe immobilier Réalité, à l’origine du projet YelloPark avec Kita) a fait savoir à Presse Océan qu’il ne se positionnerait pas : « On n'a pas fait de proposition de rachat du FC Nantes », a-t-il fait savoir sans se montrer trop disert. En février dernier, il évoque le dossier avec les mots suivants : « La seule chose qui a du sens, c'est de proposer un projet portant l'ADN du territoire, associant des investisseurs, des experts sportifs”¦ Pas un fonds international. »
”¦ A la Nantaise veut rentrer dans l’actionnariat
De son côté, l’association « A la Nantaise » voit une occasion de mettre un pied dans le club… Avec l’idée d’un actionnariat populaire. « L'objectif d'À la nantaise est de monter au capital du FCN au moment du changement d'actionnaire de référence. Profondément attachée aux valeurs de la formation, du jeu collectif et de la bonne gouvernance, A la nantaise a créé une Société par Actions Simplifiée qui a déjà récolté, auprès de plus de 500 amoureux du FCN, l'équivalent de 8 % du montant actuel du capital du club. Une étude indépendante réalisée par l'Université de Nantes a démontré que le potentiel économique d'un projet d'actionnariat populaire au FCN est de 1,7 million d'euros, soit plus de trois fois le montant actuel du capital du club », écrit le groupe dans un communiqué. L’association a adressé une demande de rendez-vous à Johanna Rolland, la maire de Nantes, pour évoquer le sujet.
Arnaud Carond