FC Nantes – Mercato : Kita savoure son plus gros coup d'éclat de l’été

Le président du FC Nantes Waldemar Kita n'est pas peu fier d'avoir misé sur Claudio Ranieri, quitte à se priver de plusieurs joueurs lors du mercato estival.

Il y a quelques semaines, le président du Football Club de Nantes, Waldemar Kita, a agi vite. Et plutôt bien. Lui qui récolte aujourd'hui les fruits bien mûrs de sa brillante mise en action du début d’été. Confronté au départ précipité de Sergio Conceià§ao, son ancien entraà®neur parti retrouver le FC Porto, le président du FC Nantes a aussitôt pris contact avec plusieurs techniciens susceptibles d’accepter le challenge. Après réflexion, son choix s'est finalement porté sur l’Italien Claudio Ranieri, certes débarqué de Leicester quelques mois auparavant, mais libre et précédé d’une parfaite réputation. Les négociations terminées, Ranieri a donc posé ses valises à la Jonelière où personne, depuis, ne regrette son arrivée. Surtout pas ce màªme Waldemar Kita, qui a pourtant dû s'asseoir sur une ou deux recrues pour financer le coûteux Ranieri et son gourmand staff.

Kita a préféré investir sur Ranieri que sur des joueurs

« Si j'ai préféré investir sur Ranieri plutôt que de consacrer une plus grosse enveloppe au recrutement ? Exactement. J’ai toujours voulu privilégier des gens avec une certaine nostalgie pour le club, affirme-t-il dans L'à‰quipe. Je me suis aperà§u avec le temps que c’était une erreur. On a besoin de personnes d’expérience. D’ailleurs, quand j’entends dire que Ranieri est un bricoleur, je ne trouve à§a gentil ni pour lui ni pour les joueurs. »

Quant à savoir si le président imaginait, ne serait-ce qu’une seule seconde, la place actuelle des Canaris au classement de Ligue 1 (5e avec 23 points et 7 victoires en 12 journées), sa réponse est également d’une limpidité totale. Propos toujours accordés au quotidien l’Equipe : ‘Je ne suis pas Madame Soleil mais il y avait tout de màªme eu six derniers très bons mois. On n’a pas changé beaucoup de joueurs, on voulait une continuité et c’est vrai qu’il y a eu cette déception de se faire lâcher. Mais à partir du moment où la qualité était là , on pouvait légitimement penser qu’avec un entraà®neur de haut niveau, on pouvait continuer. On a choisi un très bon chef d’orchestre. Le risque était calculé.‘ Pour le moment, personne ne peut dire le contraire…

JP