par nicolas.breton

FC Nantes : la montée, le recrutement, l'avenir... Les confidences de Kita

L'ancien opticien a longtemps subi les regards de travers des supporters nantais.

Arrivé à la tête du club durant l'été 2007, Waldemar Kita s'était attiré de nombreuses critiques en raison d'une gestion contestable et de résultats en fin de compte décevants (montée en Ligue 1 en 2008 mais relégation dès la saison suivante). Les Canaris de retour parmi l'élite, l'homme d'affaire d'origine polonaise s'est longuement confié ce mardi matin dans Aujourd'hui en France.

Une remontée au goût de revanche

Le dirigeant commence par dresser le bilan - évidemment flatteur - de son passage à la tête du club : "Lorsque je suis arrivé, Nantes était beaucoup plus bas que je ne le pensais. Cela a été compliqué. Mais regardez aujourd'hui : l'équipe première monte, la réserve aussi (en CFA, Ndlr), les 19 ans sont premiers, les 17 ans et les 15 ans aussi. Alors ? Tout cela, c'est du travail."

Un succès au goût de revanche pour celui que La Beaujoire sifflait il y a quelques années. "On m'a insulté, on m'a poursuivi sur l'autoroute, se souvient Kita. Mais j'avais un projet et je souhaitais aller au bout. Je n'ai jamais lâché, j'ai été généreux et un peu con, mais je suis comme ça."

Le président canari revient également sur le premier départ de son entraîneur Michel Der Zakarian en 2008. Il l'assure, celui-ci "a souhaité partir. Le contexte nantais était alors délicat. Depuis, j'ai changé le corps médical, j'ai changé les éducateurs et comme par hasard, les choses sont différentes. Il n'y a plus de jalousie. Et Michel a souhaité revenir."

Un recrutement "humble et sérieux"

Le chapitre du passé refermé, Kita s'attaque ensuite au présent du club et prévient : il ne fera pas de folies sur le marché des transferts, même si plusieurs noms circulent déjà du coté de la Loire. "Notre équipe donne satisfaction au niveau technique et moral. On ne va pas tout casser. Il y aura quelques recrues, quatre ou cinq, je ne sais pas encore."

Quid du centre de formation ? "Il faut retrouver une identité maillot. Avec les problèmes économiques du football français, on va sans doute revenir à ce type de fonctionnement. Mais il faut sept à dix ans pour sortir une bonne génération."

Bientôt d'autres actionnaires ?

Kita se penche enfin sur le futur du FCN et annonce la possibilité de voir arriver d'autres actionnaires à ses côtés. Mais pas les premiers venus : "Je suis prêt à ouvrir le capital, mais pas à des opportunistes. Plutôt à des passionnés comme moi. Un seul actionnaire représente un danger à terme pour un club, comme dans une société."

Nantes disputera vendredi à Istres le dernier match de son historique saison.

Pour résumer

Les Canaris de retour en Ligue 1, leur président Waldemar Kita s'est longuement confié sur la situation du club et son avenir.

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