FC Nantes : le coach de Cardiff raconte des dernières anecdotes touchantes sur Emiliano Sala

Ce vendredi 8 février 2019 restera noire pour le football. Et màªme au-delà . Le décès d'Emiliano Sala, disparu en avion depuis le 21 janvier dernier, a en effet été confirmé, ce qui a engendré une pluie de messages et d'hommages à l'ancien attaquant du FC Nantes. L’entraà®neur de Cardiff City Neil Warnock, déjà très touché par la disparition d'un joueur qu'il avait ardemment courtisé au mercato hivernal, a une nouvelle fois affiché son émotion suite à la triste nouvelle du jour.

« Nous devons simplement essayer d’aller de l’avant. On ne peut pas oublier ce genre de choses. On essaye de garder le souvenir de notre rencontre avec Emiliano dans un coin de notre tàªte. Tout le monde s’attendait au pire. J’ai reà§u un coup de fil hier soir. C’était étrange. La nouvelle a soulagé et réconforté la famille. Je ne sais pas comment les joueurs se sentent car je ne les ai pas encore vus, a-t-il expliqué ce vendredi dans le Wales Online. Ces derniers temps, j'étais un peu secoué. J’étais surpris de pleurer. Parfois, on ne réalise pas à quel point on est touché par certaines situations. Je crois qu’il n’y a rien de mal à pleurer. N’importe quel parent aurait pensé à Emiliano à ce moment-là . »

S’il n’a pas côtoyé très longtemps l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux et du FC Nantes, Warnock semblait avoir connu Sala toute sa vie. Sa philosophie et son état d’esprit en tout cas. « Je crois qu’Emiliano était un joueur qui collait à ma philosophie. C’était un joueur accrocheur qui, pour moi, aurait marqué 10-15 buts par saison ici, mais aussi un joueur collectif, un gros travailleur. Et en màªme temps, c’était un type bien. Il n’était plus tout jeune, mais il arrivait au top, je le sentais. Il était dans sa zone de confort en France, mais il s’est amélioré tous les ans. Il avait un peu peur de relever le challenge ici, mais il savait qu’il devait franchir le pas, a-t-il poursuivi très touché. Il avait tout pour réussir avec nous. Il avait un sacré sens de l’humour et j’aimais ses goûts musicaux. C’était juste un mec bien, personne n’avait rien de mal à dire sur lui. Ce week-end, contre Southampton, nous porterons un brassard noir et observerons une minute de silence. Je suis sûr que les supporters de Southampton nous suivrons. »

JP