FC Nantes : le duo Sala – Sigthorsson, une fausse bonne idée de Der Zakarian ?

Aligné face à l’AS Monaco, le duo formé par Emiliano Sala et Kolbeinn Sigthorsson n’a que moyennement convaincu.

Par
But ! Football Club
1 mars 2016

A-t-il un avenir au FC Nantes ?

Privé d’Adrien Thomasson, suspendu, Michel Der Zakarian avait choisi dimanche, face à Monaco (0-0, 28e journée de Ligue 1), de titulariser Emiliano Sala aux côtés de Kolbeinn Sigthorsson en attaque. Si la prestation d’ensemble des Canaris avait de quoi satisfaire leur entraà®neur, ce choix suscite pour sa part quelques interrogations.

Sala et Sigthorsson sont-ils compatibles ?

Lorsque les dirigeants nantais ont annoncé l’été dernier l’arrivée de Sala, trois semaines après celle de Sigthorsson, beaucoup d’observateurs se sont interrogés sur la pertinence de recruter deux joueurs au profil comparable. L’international islandais est certes plus technique, moins combatif aussi, mais aucun des deux hommes n’offre de profondeur au jeu, la vitesse n’étant pas leur point fort. Contre l’ASM, Sala et Sigthorsson ont peiné à se situer l’un par rapport à l’autre. Et leurs appels étaient souvent les màªmes.

Un système pas fait pour eux

Une bonne entente entre les deux attaquants était d’autant plus nécessaire que l’ancien joueur de l’Ajax occupait en réalité un poste de neuf et demi. Depuis quelques semaines, MDZ a en effet adopté un schéma en 4-2-3-1. Mais Sigthorsson est un finisseur, pas un créateur. Et ce n’est sans doute pas un hasard si Sala, le véritable avant-centre des Canaris, n’a touché que 29 ballons, le plus faible total de l’équipe. Recentrer Adryan, meneur de jeu de formation, n’aurait-il pas été plus logique en l’absence de Thomasson ?

Et Bammou, dans tout à§a ?

Entré dans le temps additionnel face aux Monégasques, Yacine Bammou n’a plus connu les joies d’une titularisation en L1 depuis la victoire contre Saint-à‰tienne le 10 janvier. Drôle de sort que celui réservé à l’international marocain, qui reste pourtant le meilleur buteur de sa formation (4 réalisations, comme Sala). La mise à l’écart progressive de Bammou est d’autant plus étonnante que lui semble en mesure de jouer en soutien d’un avant-centre. Un rôle dans lequel il s’était montré à son aise durant l’automne.