On ne sait pas encore quand le corps d'Emiliano Sala va àªtre rapatrié vers l'Argentine, à 13 000 km de la Manche, où l'ancien attaquant du FC Nantes a perdu la vie, fauché en plein vol, le 21 janvier.
Du côté de Progreso, le village natal du tant regretté « Emi », son père Horacio s'est confié à l'AFP. « Au moins, nous savons que nous allons l’avoir ici, on pourra déposer une fleur sur sa tombe et se souvenir de lui, toujours’, a-t-il expliqué, toujours aussi choqué par la perte de son fils. Après l’annonce jeudi que le corps repàªché dans l’épave de l’avion qui avait disparu au-dessus de la Manche le 21 janvier était bien celui de son fils, Horacio Sala explique qu'il a cherché à éviter les journalistes qui assiégeaient sa maison et qu'il prend des tranquillisants.
« C’est incroyable, c’est triste tout à§a. Sa vie a été trop courte. Il était exemplaire. C'était un enfant humble, très simple », a témoigné Horacio Sala. S’il rechigne à payer le transfert du joueur, le club de Cardiff a annoncé qu’il financerait le rapatriement du corps. ‘Cardiff City va continuer de travailler avec les enquàªteurs pour comprendre ce qu’il s’est passé pendant le crash et va continuer à venir en aide à la famille d’Emiliano. Nous avons offert à la famille de prendre en charge le fait de ramener Emiliano en Argentine. Son âme sera toujours dans nos coeurs’, a en effet soutenu Vincent Tan, propriétaire du club gallois.
Laurent HESS