
FC Nantes : les 3 choix douteux de Michel Der Zakarian à Rennes
Les premiers responsables de la débâcle du FC Nantes à Rennes (4-1) dimanche, ce sont les joueurs.
Leur manque d’agressivité défensive en première période n’avait d’égal que leur déchet technique. Cependant, plusieurs choix opérés par l’entraà®neur nantais Michel Der Zakarian ont de quoi surprendre.
Fallait-il titulariser Lorik Cana ?
Il est évidemment plus facile de poser cette question après la rencontre. Le défenseur albanais, à la rue sur le deuxième et le quatrième but, a pris le bouillon face à Ousmane Dembele. MDZ savait pourtant que les attaquants rennais, qu’il s’agisse du joueur de 18 ans, de Ntep ou de Grosicki, s’appuient sur leur vitesse, le point faible de Cana. Il semblait donc plus logique de donner sa chance à Koffi Djidji. Mais peut-àªtre l’entraà®neur des Canaris a-t-il vraiment cru que son homologue Rolland Courbis allait laisser Dembele sur le banc…
Aucun changement à la pause
Après 45 minutes, le FC Nantes avait déjà match perdu. Deux solutions s’offraient alors à MDZ : changer plusieurs joueurs afin de secouer son équipe, dans l’espoir d’un improbable exploit, ou laisser ses titulaires face à leurs responsabilités. Cette seconde option a été choisie. S’il est vrai que les Canaris ont été moins ridicules par la suite, on peut se demander s’il n’aurait pas fallu jouer le tout pour le tout dès le retour des vestiaires. Cet immobilisme laisse en outre une sensation d’impunité pour certains joueurs passés au travers.
Adryan marque… avant de sortir
Depuis le début de la saison, Michel Der Zakarian s’obstine à sortir son meneur de jeu avant la fin des matches. Un principe immuable dont l’absurdité est apparue au grand jour dimanche lorsque Adryan a quitté le terrain… pendant l’arràªt de jeu qui a suivi sa réduction du score ! Passeur décisif, Adrien Thomasson a lui aussi laissé ses partenaires à ce moment de la partie. Màªme si le changement était prévu, on peut regretter que le coach nantais fasse du remplacement d’Adryan une obligation, màªme lorsque le Brésilien surnage.
JD