En difficulté contre le FC Metz, le FC Nantes a pris le bouillon à la Beaujoire (0-3). Plusieurs éléments devraient déjà inquiéter René Girard.
Une défense centrale aux abonnés absents
Face aux blessures des uns et des autres, René Girard avait aligné une charnière Oswaldo Vizcarrondo – Anthony Walongwa qui a été à la peine tout au long de la rencontre. Surtout le premier. Incapable de prendre un Erding revigoré et auteur d'un triplé, le défenseur vénézuélien était dans tous les mauvais coups, provoquant màªme un penalty justifié en fin de match. Une journée sans pour lui, màªme si on ne peut pas dire qu'il ait vraiment pu compter sur l'appui de son jeune coéquipier.
Un 4-4-2 qui tombe à plat
René Girard a aligné un 4-4-2 avec sa recrue Mariusz Stepinski devant. C'est bien le seul qui aura surnagé. Remuant dans ses appels et présent dans les airs, l'attaquant polonais a été remplacé à l'heure de jeu mais a donné l'impression d'àªtre le seul à s'impliquer sur la durée, avec Yacine Bammou (3 tirs cadrés au total). Pour le reste, Guillaume Gillet, encore très bas, a été frustré tandis qu’Adrien Thomasson n'a quasiment rien apporté. Le problème des Canaris est-il à trouver au-delà de leur système ?
Un état d'esprit défaillant
C'est sans doute LE plus gros problème du FC Nantes sur ce match : l'état d'esprit. Excellent pendant la première demi-heure de jeu, celui-ci s'est complètement étiolé après l'ouverture du score messine. La capacité de réaction a alors été presque nulle, avec un fatalisme màªme pointé du doigt à plusieurs reprises par Benoà®t Cheyrou. Ce manque d'esprit conquérant et d'orgueil ne collent pas vraiment aux valeurs prônées par l'entraà®neur gardois. Le message serait-il aussi brouillé que cela ?
Julien Perez