FC Nantes : les 4 points qui aident à relativiser la défaite à Lyon (0-1)

Plusieurs éléments peuvent donner du baume au coeur à Michel Der Zakarian.

1. La double lame dans le coeur du jeu a fonctionné

Face à l'attaque mitraillette retrouvée de l'OL (Gourcuff – Lacazette – Fékir), le coach nantais a opté par un tandem de récupération Deaux – Hansen, trop rarement utilisé cette saison. Si les deux hommes n'ont pas réalisé le match de leur vie, le choix a posé de gros problèmes à l'un des ténors de Ligue 1. Combiné à l'arrière-garde titulaire Vizcarrondo (excellent à Gerland !) – Djilobodji, la rugosité du double rideau a complètement fermé le coeur du jeu au leader de Ligue 1 qui n'a pas pu développer son jeu. Il aura fallu une petite erreur d'Olivier Veigneau et un contre heureux de Nabil Fékir pour que l'OL marque.

2. Dans l'agressivité, les Canaris étaient dans le ton

Visiblement le serrage de vis de Michel Der Zakarian cette semaine a porté ses fruits. Etonnements passifs face à Paris (0-2) et Bastia (0-2) la semaine passée, les Canaris ont retrouvé de l'engagement et de l'agressivité défensive. A plusieurs reprises, on a vu les coéquipiers de Kian Hansen imposer un gros pressing et bousculer les Lyonnais. Quitte à donner quelques coups francs et prendre des cartons. Cette fois-ci, la question de l'investissement des joueurs ne se pose pas.

3. Nantes n'a pas eu peur de jouer en première période

S'il a sans doute manqué d'un véritable buteur à la pointe du 4-2-3-1 pour conclure les actions, le FC Nantes s'est quand màªme rendu dans la Capitale des Gaules pour y proposer du jeu. Lors du premier acte, les Canaris se sont créés quelques situations de but par l'intermédiaire de Serge Gakpé ou Issa Cissokho. Un rythme malheureusement trop difficile à tenir sur plus de 45 minutes face à une équipe supérieure sur le papier.

4. Peu d'équipes prendront des points à Lyon

Certes, les esprits chagrins rappelleront que les Nantais repartent à nouveau bredouille, que les coéquipiers d'Olivier Veigneau n'ont pas encore gagné en Ligue 1 en 2015 et qu'il manque encore neuf unités pour assurer le maintien, mais il ne faut pas oublier qu'en face, c'était Lyon, le leader du championnat de France. A Gerland, seules deux équipes ne sont pas reparties avec une défaite. Le RC Lens qui s'y est imposé en août (0-1) et le PSG qui a arraché le nul (1-1) il y a quinze jours. Autant dire que ce n'était pas là où Michel Der Zakarian avait prévu de faire tourner le compteur point. En revanche, il attendait une réaction et il l'a eu. Les supporters ont d'ailleurs applaudi les joueurs lors du décrassage sur la pelouse.

Alexandre CORBOZ, à Gerland.