FC Nantes : les 4 signes criants du malaise des Canaris
Le FC Nantes a enregistré sa troisième défaite d’affilée à Saint-à‰tienne dimanche (2-0).
A Geoffroy-Guichard, les Canaris ont montré des signes d'un malaise palpable. Focus.
Deaux, comme un symbole
à‰jecté de la défense centrale avec l'arrivée de Lorik Cana, Lucas Deaux ne semble màªme plus avoir les faveurs dans l'entrejeu puisque Birama Touré – par ailleurs au niveau – lui a été préféré aux côtés de Valentin Rongier. Et il faut croire que cette suppléance l'a agacé. Entré en jeu à la 79e minute, l'ancien Rémois a écopé d'un carton jaune sur sa première intervention… un coup de coude sur Benjamin Corgnet. Très parlant.
Der Zakarian et les Kita ont le masque
Michel Der Zakarian a beau dire qu'il reste serein, les signes ne trompent pas. Après avoir encaissé le but du 2-0, l'entraà®neur des Canaris « était dépité, comme impuissant », selon beIN SPORTS. Sentant sans doute que son équipe ne parviendrait jamais à revenir au score, il a lâché prise avant màªme l'heure de jeu. Symptomatique, comme l'étaient les visages dubitatifs voire défaits du clan Kita dans les gradins. Ca peut se comprendre.
Une défense qui manque d'agressivité
Passons l'exploit personnel de Jonathan Bamba sur l'ouverture du score, on peut aisément parier qu'en bon ancien défenseur central, Michel Der Zakarian a dû taper sur Koffi Djidji après le but de Robert Beric. Passif, celui qui prétend à devenir un pion essentiel du vestiaire était pourtant prévenu du talent de son vis-à -vis, mais il l'a regardé. Au-delà de ce fait de jeu surprenant, la défense a plusieurs fois lâché le ballon sans trop savoir qu'en faire, avec des dégagement en catastrophe.
Loin de la Beaujoire, une vraie victime
Au-delà de la crise de confiance sans doute passagère, le FC Nantes rencontre des difficultés criantes décelées loin de la Beaujoire depuis des mois. Les Canaris n'ont en effet remporté aucun de leurs 13 derniers déplacements en Ligue 1 (4 nuls, 9 défaites), soit la plus longue série en cours. La dernière victoire remonte màªme au 20 décembre 2014, à Lorient (1-2). Une éternité.