Ligue 1
FC Nantes : les 4 signes que les Canaris ont lancé leur saison à Troyes (1-0)
Après deux défaites, le FC Nantes a lancé sa saison ce soir en s’imposant à Troyes (1-0).
Un succès rassurant sur le plan comptable, mais aussi dans le contenu.
Le pressing nantais est de retour
Ce soir, durant au moins la première demi-heure de jeu, on a retrouvé le FC Nantes victorieux de Sergio Conceià§ao. Les coéquipiers de Koffi Djidji ont en effet appliqué un pressing haut qui n’a pas laissé à leurs adversaires la possibilité de relancer correctement. Dommage que les nombreuses récupérations de balle hautes n’aient pas abouti à davantage d’occasions mais au niveau de l’intention, ces Canaris-là n’avaient rien à voir avec ceux battus à Lille il y a deux semaines.
À dix, les Canaris n’ont rien lâché
Ceux qui ont regardé le match de l’OL en fin d’après-midi auront dressé le màªme constat : se retrouver en infériorité numérique n’implique pas forcément de se recroqueviller en défense. Malgré l’expulsion un peu sévère de Chidozie Awaziem (le geste est maladroit mais touche à peine le joueur troyen), le FC Nantes a continué à jouer les coups à fond. Jules Iloki aurait màªme pu ouvrir le score juste après la pause. Et dans l’ensemble, la victoire nantaise n’a rien d’usurpé.
Sala a lancé la machine
On comprend maintenant pourquoi Franck Kita, le directeur général du FC Nantes, a réaffirmé cette semaine que l’attaquant argentin ne partirait pas (malgré une offre du Lokomotiv Moscou). Non, ses contrôles ne sont pas tous réussis. Oui, sa conduite de balle laisse à désirer. Mais sa combativité, dans un tel contexte, est un trésor. Surtout, son flair demeure le plus aiguisé parmi celui des autres attaquants présents dans l’effectif de Ranieri. Ce but en appelle d’autres…
Girotto est monté en puissance
Il ne faut jamais tirer trop de conclusions d’un premier match. Celui d’Andrei Girotto sous le maillot du FC Nantes porte néanmoins les germes d’une belle progression à venir. Discret durant toute la première période, le milieu brésilien a paradoxalement été plus en vue à dix, lorsqu’il a fallu couper les relances troyennes. La confiance aidant, Girotto s’est màªme payé le luxe de tenter sa chance depuis l’extérieur de la surface, obligeant Mamasou Samassa à intervenir (63e).
Sylvain Opair