Alors que les obsèques d'Emiliano Sala ont lieu ce samedi en Argentine, l'émotion est déjà palpable à Progreso, le village natal de l'ancien attaquant du FC Nantes.
Ce samedi, l'enterrement d'Emiliano Sala aura lieu dans son village natal de Progreso. Un moment qui sera forcément émouvant quand on voit la vague d'hommages qu'a reà§us l'ancien attaquant du FC Nantes depuis l'évocation de sa disparition tragique le 21 janvier dernier.
Sur place, en Argentine, l'émotion est déjà palpable dans la bouche de Daniel Ribero, le président du club de football San Martin de Progreso, où Sala a joué pendant dix ans. « C’est un jour tristement historique pour Progreso. Nous n’aurions jamais imaginé, nous sommes encore en état de choc, a-t-il affirmé dans la presse locale. La dernière fois qu’il est venu, pendant le Mondial en Russie, il nous a demandé la permission pour venir partager notre ‘asado’ (barbecue) au club… »
Avant les obsèques, les témoignages poignants sur Sala ont déjà démarré ce vendredi. Entraà®neur de l’équipe réserve de San Martin de Progreso, Daniel Demonte était présent sur le terrain le jour du premier match de Sala avec les aà®nés. Il raconte : « C’était un fil de fer, tout maigre, il n’avait que 15 ans, mais on sentait qu’il avait un avenir, et il adorait s’entraà®ner. Pendant que ses amis allaient manger un asado, il allait courir. Son plus grand ràªve était de jouer en Premier League. » Sans l'accident d'avion dont il a été tragiquement victime le 21 janvier dernier, Sala était proche de le réaliser.
JP