FC Nantes : les + et les – de la victoire à Ajaccio (1-0)

La belle série continue donc pour les Canaris, qui se sont toutefois montrés un peu moins souverains et constants que ces dernières semaines. Voici ce qu’il faut retenir de leur prestation.

Points positifs :

– La première mi-temps des coéquipiers de Lucas Deaux a confirmé les bonnes dispositions de l’équipe actuellement dans le jeu. Le FCN aurait mérité de regagner les vestiaires avec un ou deux buts d’avance.

– Si le second acte fut moins brillant, il a permis à Filip Djordjevic et sa bande de montrer qu’ils pouvaient aussi s’appuyer sur de belles valeurs morales. Alors qu’un nul aurait pu les satisfaire, Nantes a continué à jouer la gagne et fini par l’emporter alors que plus grand-monde n’y croyait.

– Rémy Riou, auteur d’un arràªt décisif à la 66e minute, Issa Cissokho et Papy Djilobodji (très présent offensivement, mais oui) ont rendu une très belle copie. Belle entrée également d’Alejandro Bedoya, auteur du but de la victoire. Nantes dispose cette saison d’un banc efficace (et d’un entraà®neur qui sait l’utiliser à bon escient), qu’on se le dise !

– Quatre victoires de suite en Ligue 1, qui aurait pu imaginer une telle série en début de saison ? Le FCN profite de sa bonne forme du moment pour engranger des points. La défaite de l’OM vendredi soir lui permet màªme de se hisser à la… quatrième place du classement ! Franchement – bouchez-vous les oreilles, les superstitieux -, on ne voit pas comment cette équipe pourrait se retrouver à jouer le maintien en fin de saison.

Points négatifs :

– Une seconde période beaucoup moins convaincante, au cours de laquelle les Nantais ont eu plus de mal à poser leur jeu et ont laissé leur adversaire s’approcher des cages de Rémy Riou. Paradoxalement, c’est bien en deuxième mi-temps que les Canaris ont marqué leur but…

– Nantes aurait pu ouvrir le score bien plus tôt. Durant le premier acte, les coéquipiers de Lucas Deaux ont manqué d’adresse ou de chance dans la finition, à l’image de ce tir de Birama Touré détourné sur sa barre par Guillermo Ochoa (17e). En seconde, les Canaris ont particulièrement mal joué plusieurs contre-attaques alors qu’ils se trouvaient en supériorité numérique, Banel Nicolita ou l’un de ses coéquipiers oubliant systématiquement de donner le ballon.

Bilan : séduisant en première mi-temps, laborieux en seconde mais vainqueur à l’arrachée, Nantes a prouvé que l’euphorie du moment n’avait pas dilué sa capacité à se faire mal. L’état de grâce s’arràªtera forcément un moment ou un autre. Mais les hommes de Michel Der Zakarian parviennent pour l’instant à le faire durer et comptent déjà une avance très confortable sur la zone rouge. N’en déplaise au président Kita, peut-on encore considérer le maintien comme l’objectif de l’équipe ?