De retour au FC Nantes cette semaine, l'attaquant islandais Kolbeinn Sigthorsson ne sait pas de quoi son avenir sera fait au mercato. Mais René Girard pourrait tirer les marrons du feu.
A quoi ressemblera l'avenir de Kolbeinn Sigthorsson ? A l'heure actuelle, nul ne le sait vraiment au FC Nantes. Décevant la saison dernière, le robuste attaquant a livré un Euro plein avec l'Islande et revient forcément en France avec un capital confiance exacerbé. Faut-il donc le garder à tout prix ou s'en séparer pour recruter mieux ?
« Je suis heureux de revenir ici »
Interrogé sur la question en conférence de presse, Sigthorsson a livré quelques détails d'importance. « Je suis heureux de revenir ici. J’ai eu de bonnes vacances et maintenant c’est l’heure de la reprise. Je suis derrière les gars qui ont déjà repris depuis un mois. J’ai besoin de quelques semaines pour àªtre pràªt pour la saison. Je veux toujours faire une bonne saison, marquer des buts et àªtre performant pour aider l’équipe et aller le plus haut possible. C’est mon objectif personnel », a-t-il expliqué en indiquant également à la presse àªtre un grand fan de Premier League. Aujourd’hui, si Sigthorsson veut rester, cela va aussi dépendre de ses rapports avec René Girard. Et de la manière dont il le fait jouer sur le terrain.
Sigthorsson a « hâte de travailler avec Girard »
La saison dernière, sous les ordres de Michel Der Zakarian, l'Islandais avoue qu'il n'était pas vraiment à l'aise. « A l’évidence, j’ai réussi mon Euro et je n’ai pas fait une bonne saison. à‰tait-ce un problème de système de jeu ? C’est difficile à dire. J’ai dû me battre avec des blessures à mon arrivée ici, l’adaptation a ensuite été difficile… le système de jeu ne correspondait peut-àªtre pas à mon style de jeu, a-t-il poursuivi avant de valider l'option Girard. Je n’ai vu que les résultats. C’est un nouvel entraà®neur, un nouveau staff et une nouvelle saison. J’attends de voir mais j'ai rencontré le coach jeudi et on a eu de bons échanges. C’est une personne sympathique et j’ai hâte de travailler avec lui. » Pourvu que à§a dure.
Julien Perez