Morceaux choisis :
Le recrutement estival et à venir :
« Nous avons l’objectif d’àªtre dans les huit premiers. Si on peut faire un peu mieux, pourquoi pas.Nous avons des objectifs pour l’équipe professionnelle qui est le moteur du Club. C’est pour cela que nous avons pris un joueur – Guillaume Gillet qui arrive aujourd’hui -, qui sera peut-àªtre suivi d’un ou deux joueurs, des milieux offensifs. On est sur deux joueurs. Un est milieu de terrain et l'autre est attaquant (…) On a des recruteurs qui vont dans toute la France et l’Europe. Cet été, nous avons pris des joueurs qui ne donnent pas tous une complète satisfaction. Ma vision est plus une difficulté d’adaptation à un nouveau club et à une nouvelle culture. Il y a peut-àªtre eu trop de changements en màªme temps. Mais on a souhaité avoir des joueurs de qualité. Les joueurs sont peut-àªtre encore un peu timides, mais je pense qu’ils s’exprimeront beaucoup mieux sur la deuxième partie de saison ».
L'avenir de Michel Der Zakarian :
« On s’est donné des objectifs. On estimera la situation dans deux ou trois mois.Nous sommes aujourd’hui dans la nécessité de passer à l’étape supérieure, pour les trois à cinq ans qui viennent. Il faut savoir si l’entraà®neur souhaite rester et a envie d’àªtre dans cette philosophie et ces challenges. C’est aussi le cas pour la réserve, le centre de formation… On souhaite retrouver le style éducatif et sportif du haut niveau. Il faut se donner tous les moyens pour y parvenir. C’est mon rôle. Il faut que tout le monde accepte la stratégie du Club pour progresser. Je crois aux hommes et leurs capacités à aller plus loin. Je n'oublierai pas les bonnes choses, mais en màªme temps, il faut appuyer sur le bouton rouge quand à§a ne va pas, et c'est malheureusement le rôle d'un dirigeant ».
L'avenir de la formation :
« Les statistiques de la FFF ont démontré que les jeunes qui réussissent le mieux à Nantes sont ceux qui sont de la région. Il y a des questions d’éducation, de culture et – il ne faut pas l’oublier – ce sont des enfants. C’est dur de parler comme à§a, mais l’élite, c’est l’élimination.Il faut diminuer le nombre de joueurs au centre de formation, ce qui est déjà demandé à la Fédération de Football, pour mieux les encadrer et mieux les faire travailler. Il faut 100% de réussite au bac. On ne peut pas se permettre de n’avoir qu’un – éventuellement deux – joueur qui signe professionnel. Il faut arriver à cinq ou six joueurs par an qui deviennent professionnels. Cela signifie qu’il y a forcément de l’élimination avant d’y parvenir. Il faut donc payer les contrats. Ca ne sert à rien de donner des illusions à des parents. C’est là notre vrai travail ».