La DNCG de la LFP veut éviter les débordements avec l'entrée en vigueur des nouveaux contrats de droits télé d'un montant total de 1,153 milliard d'euros annuels à partir du 1er juillet prochain. Pour ce faire, le gendarme financier propose aux clubs professionnels la mise en place, à titre probatoire pendant deux ans (2020-2021 et 2021-2022), de deux nouveaux ratios financiers préventifs.
Le but est d'éviter que certains ne voient leurs comptes déraper en raison d'une gestion risquée. Si le conseil d'administration de la Ligue valide ce principe le 12 décembre et que l'essai est concluant, il sera alors adopté définitivement à partir de 2022-2023.
Kita demande un peu de temps à la DNCG
Pour convaincre les présidents, plusieurs simulations ont été réalisées. Selon L'à‰quipe, certains craignent que ces nouvelles mesures découragent de nouveaux investisseurs et défavorisent la France sur la scène européenne. D'autres interlocuteurs approuveraient ces changements mais ont encore des demandes d'explications. Waldemar Kita, président du FC Nantes, a par exemple demandé du temps afin d'en parler à l'expert-comptable de son club.
« Ces deux ratios sont moins contraignants que le fair-play financier de l'UEFA qui ne s'applique qu'aux clubs qualifiés en coupes d'Europe et surtout ils n'empàªchent pas un nouvel investisseur d'arriver ni à un autre de dépenser tant qu'il veut si derrière il couvre, confie un président de club partisan de cette réforme. C'est de nature à rassurer les banques quand on vient leur demander de l'argent. »