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Ligue 1

FC Nantes, OL : Gourcuff se range derrière Aulas et déplore l’arrêt précoce de la L1

Dans un entretien à Ouest-France, Christian Gourcuff a déploré l’arrêt précoce de la Ligue 1. Il justifie sa position.

S’il assure ne pas avoir « d’avis tranché » sur la décision de la LFP d’arràªter la saison après 28 journées et de figer le classement, Christian Gourcuff (FC Nantes) est quand màªme un peu dérangé. Dans un entretien à ‘Ouest-France’, le coach des Canaris a justifié sa position, rejoignant un Jean-Michel Aulas qui espérait une autre issue avec une reprise plus tardive : « Je me disais que cela pouvait àªtre l'occasion de terminer cette saison dès que les conditions sanitaires l'auraient permis. à‡a laissait du temps au temps. Cela aurait aussi permis de repartir sur quelque chose de plus juste sportivement ».

Moins lésés que d’autres mais lésé quand màªme

S’il se refuse à pleurer pour la 13e place de son FC Nantes, Christian Gourcuff estime quand màªme que son club aurait pu espérer mieux : « Le classement n'est pas le fruit de la logique sportive, mais d'une décision administrative. C'est une photographie du championnat à la 28e journée. C'était un championnat très resserré, donc, en fonction du calendrier, des blessures, de la dynamique, vous pouviez vite basculer de la 6e à la 13e place. On ne va pas s'attarder sur la place, mais celle-ci peut générer des frustrations sur les droits télé. On va àªtre lésés, aussi, mais certainement moins que des clubs qui, eux, ont leur avenir complètement engagé par cette décision ».

Il regrette la descente d’Amiens

Déplorant que les aspects économiques aient été « le seul argument de réflexion des uns et des autres », l’entraà®neur du FC Nantes n’aurait pas dit non à une Ligue 1 à 22 et sans aucune descente : « On manque de pudeur et je trouve un peu indécent ces prises de positions. Ceux qui sont lésés peuvent avoir une légitime frustration, comme Amiens, qui n'était pas une équipe à descendre. Ceux qui trouvent à§a normal sont ceux pour lesquels à§a ne change pas fondamentalement grand-chose. Pour en revenir aux championnats à 22, cela aurait engendré une surcharge du calendrier, notamment pour les clubs européens. Mais là encore, il y a une logique économique puisque l'on surcharge des matches européens qui ne correspondent à rien. Les matches de poule n'apportent plus grand-chose. On pourrait aussi imaginer une Coupe d'Europe par élimination directe, à§a libérerait des dates et à§a ferait des matches plus intéressants. Que les clubs défendent leur économie est une chose, mais les instances du foot (les Fédérations, l'UEFA et la FIFA), normalement, devraient àªtre les défenseurs du sport. Or, elles ne réfléchissent aussi qu'à travers leur logique économique », a-t-il ajouté.

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