Mais comme il l’a confié à Ouest France, le milieu de terrain nantais a choisi de ne pas donner suite à cette proposition. Il raconte les coulisses. « En fait, c’est la première fois qu’il y a une offre concrète me concernant. Jusqu’ici, cela se limitait à des bruits de couloir. Je dois reconnaà®tre que j’ai été surpris qu’un club du standing de Palerme puisse s’intéresser à moi. J’ai réfléchi, je me suis dit : partir en cours de saison, ce n’est jamais facile. Les gens ont déjà des affinités, en plus je ne parle pas l’Italien… J’ai également eu une discussion avec le coach qui m’a clairement fait comprendre qu’il comptait pour moi. Cela a pesé lourd dans la balance pour rester. »
Touré trouvait le challenge Palerme risqué
Pour Touré, le risque était trop grand de débarquer dans un club mal classé et dont il ne savait pas grand chose. « Je n’ai pas peur de l’inconnu, sauf que je préfère débarquer en début de saison. Là , en cours d’année, alors qu’ils ne sont pas trop bien classés (16e sur 20 dans le Calcio), sans trop savoir s’il n’y a pas de problèmes internes… La situation de Jordan (Veretout) ou d’Issa (Cissokho) n’est pas une généralité. Plein de joueurs partent à l’étranger et à§a se passe bien. »
Touré pas fermé à un départ à l’avenir
Cela n’empàªche pas Birama Touré d’envisager, un jour ou l’autre, un départ du FC Nantes. Mais rien ne presse et cela demande surtout de bonnes performances sportives. « À moi d’àªtre performant. Si Dieu veut, j’aurais d’autres offres en juin. Dans un avenir proche, j’espère disputer un maximum de matches avec le FCN, pourquoi pas la totalité si je n’ai pas de pépins physiques. Après, on verra. Si j’ai des offres, si elles sont intéressantes, si le club est vendeur… Dans ma tàªte, c’est clair. Je suis sous contrat jusqu’en 2017 avec Nantes. »