En cause, et c’est une habitude, son comportement.
Accepter un carton jaune sans protester n’est pas vraiment l’une de ses habitudes. Marco Verratti, en effet, aime plutôt donner l’image, gestes à l’appui, d’un joueur persécuté, incompris du corps arbitral. Qui prendra màªme le risque d’une exclusion afin de transmettre ses vérités à l’homme en noir. Hier, face à Nantes, et comme vous le savez, le milieu de terrain italien a tout d’abord reà§u un carton jaune pour avoir détournée la loi 12. En cause, le fait qu’il se soit allongé par terre pour pousser le ballon de la tàªte afin que son gardien, Kévin Trapp, puisse le récupérer avec les mains. Un geste rare et une décision réglementaire, il faut le reconnaà®tre, que pas grand monde ne connaissait. Joueurs et journalistes compris.
Au PSG, on s’est aussitôt engouffré dans la faille, estimant que l’Italien était de toute faà§on la victime idéale. Patrick Kluivert : ‘La semaine dernière, il y avait déjà pénalty sur lui à Rennes et il a pris un carton pour simulation. Maintenant, on lui donne un autre carton pour à§a...’ Blaise Matuidi abonde dans le màªme sens : ‘Ce jaune était totalement immérité. On ne connaissait pas la règle, màªme l’arbitre a hésité.’ Problème, Marco Verratti ne s’est pas limité à cette erreur. Et à la 41e minute, pour un geste dangereux sur le Nantais Valentin Rongier, il aurait du écoper d’un second carton et rejoindre les vestiaires. Ce qui n’a pas échappé à l’entraà®neur portugais des Canaris, Sergio Conceià§ao, passablement énervé sur son banc de touche lorsque l’arbitre s’est montré clément. ‘Cette décision de ne pas sortir Verratti, c’est tout simplement le tournant du match.’