Alors que Waldemar Kita est empàªtré dans des soupà§ons de fraude fiscale, un candidat s'est placé pour prendre sa succession à la tàªte du FC Nantes : Yoann Joubert, PDG du groupe immobilier Réalités.
L'année 2019 de Waldemar Kita ressemble à un long calvaire. Alors qu'il a été frappé de plein fouet par le décès d'Emiliano Sala et qu'il doit encore faire face à la réticence de Cardiff City pour payer son transfert hivernal, le président du FC Nantes tremble encore devant le spectre d'une relégation sportive et vient d'àªtre cité dans une affaire de fraude fiscale.
Voilà maintenant que son projet privé de deuxième stade à Nantes (40 000 places) a pris l'eau ce lundi, justement en raison de ces récents soupà§ons judiciaires sur sa personne. « Au-delà des tensions, des oppositions ou des interrogations que ce projet suscite, l'annonce d'une enquàªte préliminaire du PNF visant la situation fiscale de M. Kita rend impossible la cession d'un terrain public à son profit, a expliqué Johanna Rolland, la maire (PS) de Nantes. Sans préjuger évidemment des suites de cette enquàªte, il est clair que le projet ne pourra, en tout état de cause, pas se dérouler dans les délais envisagés, ni dans un climat serein, quelles qu'en soient les conclusions. »
Devant ces chamboulements, Yoann Joubert, PDG du groupe immobilier Réalités qui avait monté le projet à ses débuts avec Kita, s'est montré intéressé par une éventuelle succession à la présidence de la Maison Jaune. « Il reste propriétaire du FCN, mais jusqu'à quand ? On verra. On peut imaginer que les choses bougent. C'est à Waldemar Kita de faire une évaluation de la situation. C'est à lui de prendre sa décision, a affirmé l'intéressé dans le quotidien gratuit 20 Minutes. Une reprise du club ? Oui, avec des partenaires. Il y a des acteurs dynamiques qui aiment ce club et ont envie d'essayer. Mais avant de se lancer, à§a nécessite un peu de recul, beaucoup d'analyse. Je veux faire les choses bien. On s'engagera le jour où on sentira que les chances de succès sont réunies. On voit bien qu'il y a un divorce entre le club et le territoire. On ne peut plus assister à chaque match à une contestation, à des banderoles hostiles. Depuis 10 ans, il n'y a que à§a. C'est terrible pour l'image de Nantes. »
JP