Fin janvier, Vahid Halilhodzic, le FC Nantes mais également le monde du football dans son ensemble ont vécu un véritable drame avec la disparition d’Emiliano Sala (28 ans) dont l’avion s’est abà®mé dans la Manche alors qu’il rejoignait son nouveau club de Cardiff City.
Les semaines, les mois ont passé mais la souffrance est toujours bien présente pour le Bosnien, qui, dans une interview au Parisien / Aujourd’hui, est revenu – non sans émotion – sur la tragédie. « Perdre Sala a été comme perdre mon fils », explique « coach Vahid », lequel avait noué un lien très fort en quelques mois avec l’Argentin.
« J’ai mis sa photo dans mon bureau, elle est aussi dans mon coeur »
« On a vécu un moment terrible et inimaginable (”¦) Aujourd’hui, ma mémoire est très douloureuse (”¦) Chaque jour, j’arrive à 7h30 et je repars à 20 heures. Tout ce temps, je pense à lui. J’ai mis sa photo dans mon bureau mais elle est aussi dans mon cÅ“ur. Je suis obligé de continuer à vivre et à entraà®ner. Mais, sportivement, il nous manque un avant-centre de son niveau. Donc, Emiliano nous manque tout le temps màªme quand on s’entraà®ne. Màªme quand on veut l’oublier. C’est terrible. Dire que je ne voulais pas qu’il nous quitte », poursuit Vahid Halilhodzic, qui en vient désormais à relativiser sur son métier : « Physiquement, je me sens bien et j’aime la compétition. Mais le drame de Sala m’a marqué. La mort des autres vous fait tout relativiser. Mais quand elle arrive à un type de 28 ans, c’est encore pire ».
Arnaud Carond
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