Waldemar Kita, alors que le projet du nouveau stade du FC Nantes avance à grands pas, a évoqué l’avenir de la Beaujoire.
Tandis que dans quelques années, le FC Nantes pourrait disposer d’un stade flambant neuf dans le cadre du projet Yellowpark, la question de la Beaujoire reste centrale, la démolition de l’enceinte actuelle n’étant pas à l’ordre du jour.
Pour le président du FC Nantes, la Beaujoire pourrait garder toute son utilité, d’abord pour la période de transition en attendant le nouveau stade, mais surtout pour favoriser le développement d’autres sports de haut niveau dans la ville. « Tout d’abord, durant encore trois ans, nous avons besoin de la Beaujoire pour continuer à jouer pendant la construction du nouveau stade. Et la métropole réfléchit pour continuer à développer le sport de haut niveau sur ce lieu. Aujourd’hui, les projets dans les différentes disciplines sont ambitieux : rugby, volley, basket, handball… Sans oublier le football féminin et le centre de formation du FCN, pour lesquels nous manquons d’installations : terrains d’entraà®nements spécifiques pour les filles ainsi qu’un terrain réglementaire pour les championnats de première et seconde divisions féminines », explique Kita à Presse Océan.
Laisser la Beaujoire à l’équipe féminine du FC Nantes retient d’ailleurs l’attention prioritaire de Waldemar Kita, màªme si le président nantais ne cache pas que cela entraà®nerait un changement profond de la Beaujoire qui serait sérieusemenr réduite. « Nous sommes partants sur cette idée. Nous avons 128 licenciées. Depuis cinq ans, elles montent chaque année. D’ici deux ans, elles pourraient àªtre en Ligue 1. Aujourd’hui, les femmes montrent la voie du futur. Nous pourrions envisager une location, ainsi que pour les jeunes du centre de formation et la réserve, qui devrait voir arriver un championnat d’équipes réserve professionnel. Nous avons besoin de place, et pourquoi pas de la Beaujoire. Il est bien évident que le stade devra àªtre détruit aux trois quarts, en conservant 8 000 à 10 000 places, pour une question économique, d’amélioration des conditions de confort et de sécurité », a expliqué le président nantais.
Julien Pédebos