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Ligue 1

SC Amiens – FC Nantes (0-1) : les chantiers des Canaris pour rester dans le Top 5

Le FC Nantes a fini l’année 2017 à la cinquième place de Ligue 1 et une victoire minimaliste sur la pelouse du SC Amiens (1-0).

Analyse d’un match type à la sauce Ranieri.

Ce sur quoi Claudio Ranieri peut s'appuyer :

  • Un excellent gardien

On le savait, il l'a encore confirmé au stade de la Licorne ce mercredi soir. Ciprian Tatarusanu est la meilleure pioche nantaise de l'été 2017. Face à Serge Gakpé (52e), Gaël Kakuta (57e) et sur une frappe lointaine de Thomas Monconduit (89e), le portier roumain a sorti trois arràªts déterminants. L'ancien de la Fiorentina ne prend aucun risque et c'est appréciable.

  • Du choix en défense (et de la qualité)

A gauche comme à droite, Lucas Lima et Léo Dubois font le boulot et sont rarement pris à défaut. Dans l'axe, Claudio Ranieri dispose de quatre excellents choix. Diego Carlos absent, Chidozie Awaziem sur le banc, le technicien a fait appel au duo Djidji – Pallois à Amiens. S'il n'a pas toujours été performant en début de saison, l'ancien Bordelais a enfin trouvé son rythme de croisière. A Amiens, Pallois a aimanté les ballons et remporté quasiment tous ses duels.

  • Une efficacité insolente

Souvent en cette première partie de saison, le FCN a su gagner ce genre de match. Contre Angers le week-end dernier sur un penalty de Sala et après avoir fait le dos rond à dix contre onze. Contre Metz avec un but précoce de l’Argentin et un match à subir face à la lanterne rouge. Contre Caen sur un coup de canon lointain d’Andrei Girotto… Nantes n’a pas besoin de cinquante occasions pour marquer et s’imposer. Cette équipe est hyper-réaliste. Les supporters s’en contenteront. Les apôtres du beau jeu repasseront…

Ce que Claudio Ranieri doit changer :

  • S'arràªter sur une tactique qui marche

Quand les résultats sont là , on parle souvent de coaching gagnant. Il n'empàªche que Claudio Ranieri a quand màªme du mal à s'arràªter sur un système de jeu ”¦ Et à le faire exister plus de 45 minutes. Encore une fois à Amiens, l'Italien a démarré dans une animation (4-2-3-1) avant d'en changer à la pause (4-4-2) car cela ne marchait pas. Ce serait bien d'avoir une identité plutôt que de systématiquement subir les rencontres.

  • Trouver une animation offensive

C'est un problème récurrent et on y a encore eu droit en Picardie. Le FCN a du mal à se créer des occasions, y compris dans ses temps forts. Il a quand màªme fallu attendre le milieu de la seconde période pour voir enfin Régis Gutner se coucher sur une tentative de Santy Ngom. Le jeune Ngom fait ce qu'il peut mais voit peu le ballon. Dans la création, cette équipe n'existe pas. Les éclairs d'Adrien Thomasson sont trop sporadiques. Jules Iloki n'apporte rien. Valentin Rongier n’est pas un vrai meneur de jeu et à§a se voit. Quant aux projections vers l'avant d'Abdoulaye Touré, elles sont trop souvent limités par ses faiblesses techniques. Il y a quand màªme un vrai déficit de talent dans le secteur que le but dans le temps additionnel de l’accrocheur Emiliano Sala (son 7e en 19 journées) parvient à peine à faire oublier.

Alexandre CORBOZ

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