SCO Angers – FC Nantes (2-0) : 3 raisons de s’inquiéter pour la fin de saison des Canaris
Cohérents durant le premier acte, les joueurs du FC Nantes ont explosé au retour du vestiaire face à un SCO Angers plus réaliste (défaite 2-0). Analyse.
Un derby qui pèsera lourd sur l’ambition de Top 10
Au stade Raymond Kopa, le FC Nantes jouait un match charnière de sa fin de saison. Soit les Canaris se relanà§aient dans la course à l’Europe, soit ils flanchaient définitivement, oubliant l’exploit du Vélodrome il y a quinze jours. C’est malheureusement le deuxième scénario qui s’est produit. Si, avec 37 points, le FCN (12e) est – a priori – tranquille pour son maintien, les hommes de Christian Gourcuff amorcent une fin de saison sans grand relief. Comme trop souvent ces dernières saisons…
Simon et Blas sont rentrés dans le rang
Il y a quelques semaines, Moses Simon et Ludovic Blas étaient les armes qui cachaient la foràªt des difficultés offensives. En ce moment, les deux hommes marquent un peu le pas et à§a se ressent. Le Nigérian – qui a manqué un duel face à Ludovic Butelle pour ramener les siens à 2-1 – est moins efficace. Quant à l’ancien Guingampais, il fait moins de différences balle au pied. Et malheureusement pour le FCN, Renaud Emond, rentré en jeu et peu dangereux, ou Kader Bamba, toujours autant branché sur courant alternatif et qui gagneraient à simplifier son jeu, ne sont pas en mesure de reprendre le flambeau.
Des trous d’airs défensifs rédhibitoires
Sur la première partie de saison, le FCN a construit ses succès sur son assise défensive. Encore une fois, c’est elle qui a flanché lors du derby contre le SCO Angers. En fin de première période, on avait déjà assisté aux prémices de la déconcentration des Canaris avec le duel perdu par Angelo Fulgini devant Alban Lafont (44e). En début de deuxième période, Antonin Bobichon – qui n’était pas attaqué – a eu tout le loisir de placer sa frappe pour ouvrir la marque (48e). Sur le 2-0, on a vu deux erreurs coup sur coup : Nicolas Pallois se faire manger de la tàªte par Romain Thomas d’abord, Alban Lafont mal lire la trajectoire du ballon. Fatal.