FC Nantes : les + et les – de l'élimination face à Nice (0-2)

Ce dimanche après-midi, le FC Nantes a manqué ses retrouvailles avec son public en s'inclinant 2-0 sur sa pelouse face à des Nià§ois très affûtés (buts de Didier Digard (8^e) et Christian Brüls (88^e)). Voici ce qu'il faut retenir de ce triste match de reprise.

Les « plus » :

– Waldemar Kita ne sortira pas l'excuse de parcours en Coupe pour dire que le FC Nantes doit lâcher un ou deux matchs de championnat pour faire un parcours. Les Canaris n'ont plus que deux compétitions à jouer et pourront se concentrer sur celles-ci. Un mal pour un bien ?

– Màªme si ses joueurs l'ont un peu trahi, Michel Der Zakarian a au moins eu le mérite de respecter la compétition. Mis à part Erwin Zelazny et Adrien Trebel, il n'y avait aucun « coiffeur » au coup d'envoi.

– Au sein d'une équipe qui a été déficiente dans toutes les lignes et manqué d'agressivité, Papy Djilobodji est le seul à avoir surnagé. Au bout de cinq minutes, le Sénégalais a sauvé un but et couvert une bourde de son comparse Oswaldo Vizcarrondo. C'est aussi lui qui s'est créé l'une des meilleures situations de la deuxième période.

– On a enfin pu revoir Ismaël Bangoura sur un terrain de Ligue 1. L'attaquant nous a màªme crédité d'une reprise de volée sublime dans le temps additionnel. Malheureusement, le poteau a fait barrage à son entrée intéressante.

Les « moins » :

– L'élimination. La Coupe de France est quand màªme une compétition prestigieuse qui procure de vraies belles joies aux supporters. Partie remise pour l'an prochain ?

– Dans l'agressivité, les Canaris sont complètement passés au travers de leur première période à l'image d'Oswaldo Vizcarrondo ou encore Lucas Deaux qui n'ont pas vraiment donné l'impression d'avoir repris leur rythme de croisière de la première partie de saison.

– Remplaà§ant de Rémy Riou, Erwin Zelazny n'a pas franchement marqué des points. Son énorme boulette au bout de huit minutes sur un long ballon de Didier Digard coûte très cher aux siens.

– De retour dans le onze et aligné dans le couloir gauche, Gabriel Cichero n'a pas vraiment brillé. Le Vénézuélien s'est màªme franchement fait enrhumé par Brüls sur le second but.

– Offensivement, les Nantais n'ont quasiment pas existé. Ni Serge Gakpé, ni Banel Nicolita n'ont su faire la différence sur les côtés. Dans l'axe, Fernando Aristeguieta n'est pas Filip Djordjevic et à§a se voit”¦

Conclusion : dominés dans tous les compartiments du jeu ainsi qu'au tableau d'affichage, le FC Nantes ne méritait franchement pas mieux ce dimanche. En espérant que ce coup d'arràªt ne présage pas une deuxième partie de saison galère”¦