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Ligue 1

OL, ASSE : Anthony Lopes revient sur l'affaire Samuel Rustem

Anthony Lopes est revenu pour la première fois sur l’accident de Samuel Rustem (stadium manager de l’ASSE) qui a pris une pile pour le protéger lors du dernier derby.

Pris pour cible par les supporters adverses cette saison (à Metz, Bastia ou encore Saint-Etienne), Anthony Lopes (26 ans) paie son image de gardien-supporter à l'Olympique Lyonnais.

Dans un entretien poignant à L'Equipe Mag, l'international portugais est revenu sur la haine qu'il suscite, lui qui a récemment été trainé en justice par le dirigeant bastiais Anthony Agostini pour « menaces de mort » et qui reconnait avoir perdu une partie de son amour du foot cette saison : « Ma passion en a pris un sacré coup. Pour moi, le métier de footballeur, c’était donner de la joie, sentir la ferveur dans les stades, vivre des moments sportifs positifs comme négatifs, du bonheur comme de la tristesse. Mon métier, c’était tout à§a. J’étais loin de penser vivre des moments pareils… Il y a eu Metz, le match aller face à Besiktas, le déplacement à Bastia, des épisodes très compliqués. Je me suis posé pas mal de questions. Après, on essaye de lutter. Il faut vivre avec et avancer », reconnait celui qui reconnait souffrir et avoir peur pour ses proches.

Revenant sur le fait d'avoir rayé le nom de l'ASSE de son maillot (« Je le voyais comme du folklore, mais à§a a pris de telles proportions, du grand n’importe quoi. Seuls les Lyonnais et les Stéphanois peuvent comprendre »), Anthony Lopes est revenu pour la première fois sur l'accident de Samuel Rustem, le Stadium manager de l'ASSE ayant pris une pile dans l'Å“il pour le protéger après le derby : « Pour lui, les conséquences sont lourdes et à§a me touche. Pendant les matches, on reà§oit des piles, des briquets, des bouteilles pleines de pisse ou màªme des bouteilles en verre. Dans ce cas-là , c’est extràªmement grave car cette personne a failli perdre l’usage d’un Å“il. Mais c’est dur de lutter contre tout à§a. Est-ce que je suis fataliste ? Je l’accepte car on ne peut pas faire autrement. J’ai fait pas mal de collections de briquets durant les derbys. Je me fais des petits tas et je regarde lors de quelle saison j’ai été le plus détesté ».

Arnaud Carond

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