OL – FC Nantes (2-0) : les 3 raisons pour lesquels les Gones ont galéré

Voici pourquoi.

Le trio Cornet – Lacazette – Ghezzal au ralenti

Jusqu'à présent, le Parc OL avait fait le plein de buts (19 en six matches pour Lyon) grâce à un trio Cornet – Lacazette – Ghezzal très efficace à la maison. Le premier, récent titulaire, avait marqué trois fois sur les trois dernier matchs. Le second affichait six buts en six matches et une passe décisive. Quant au dernier, il affichait deux buts et trois passes à la maison depuis l'arrivée à Décines. Ce samedi, on a vu un Alexandre Lacazette incapable de s'extirper de la tenaille Cana – Vizcarrondo et en difficulté sur les duels aériens, qui n'a marqué son septième but en sept matches au Parc OL qu'à la faveur d'un penalty provoqué par Jordan Ferri dans le temps additionnel. Un Maxwell Cornet imprécis dans ses contrôles et ses transmissions. Et un Rachid Ghezzal moins saignant bien qu'auteur d’une frappe sur la barre (16e) et d’une percée pour permettre au jeune Gaëtan Perrin de trouver la faille.

Sergi Darder moins impérial que sur les derniers matches

2016 et l'arrivée du nouveau stade marquait aussi le renouveau de Sergi Darder. Ce samedi soir, l'Espagnol a moins rayonné que face au PSG ou contre Guingamp. S'il a eu quelques gestes de classe, l'ex-joueur de Malaga n'a pas toujours fait les bons choix à l'image de sa tentative de loin alors qu'il pouvait ouvrir sur Rachid Ghezzal sur sa droite. Avec 57 ballons joués et seulement 77% de passes réussies, Darder était moins bien. Saluons la prise de risque de Bruno Genesio qui l'a sorti à la 82e minute pour le remplacer par le buteur.

Jérémy Morel – Rafael, des couloirs moins incisifs

Sur les derniers matches, l'OL s'était trouvé des ailes qui fonctionnaient bien. A tel point que Bruno Genesio avait fait le choix d'introniser Rafael titulaire à droite en lieu et place du toujours irréprochable Christophe Jallet afin de permettre à l'ancien Mancunien de rester sur sa dynamique. Face à Nantes, le Brésilien a eu quelques difficultés. Non pas défensives puisqu'Adrien Thomasson ne l'a qu'assez peu mis en difficulté mais dans les transmissions et l'apport offensif. Concernant le déchet, il faut aussi souligner les nombreux ratés de Jérémy Morel, sur des passes, à priori, simples. De l'apport moindre des couloirs s'est créé une difficulté supplémentaire pour les Gones au moment de faire le jeu.

A.C, au Parc OL