Signataire ce mercredi d'un contrat de quatre ans avec l'OL, Nicolas Nkoulou (26 ans) a fait preuve d'une franchise rare face aux médias. Morceaux choisis.
L'AS Roma était une option sérieuse
« C'est vrai que j'étais dans des discussions très avancées avec l'AS Roma. Maintenant le timing d'un club n'est pas forcément le màªme que celui du joueur. Je ne regrette pas mon choix. Je salue quand màªme Walter Sabatini (directeur sportif de l'AS Roma, NDLR), avec qui j'ai passé un super moment. Je suis désolé de ne pas avoir pas pu conclure. »
Pas de polémique avec Vincent Labrune
« Je ne vais pas m'en prendre à « Monsieur Vincent » (Labrune, NDLR). Au contraire, j'ai màªme envie de stopper ce qui se dit autour. C'est quelqu'un de valeureux, avec qui j'ai été heureux de travailler. Cela n'a jamais été simple pour lui. Pouvoir gérer la finance et le sport comme il le fait, ce n'est jamais évident. Je tiens à saluer son travail. »
Didier Deschamps l'a détourné de l'OL en 2011
« La première fois, quand j'ai quitté l'AS Monaco et que j'ai choisi l'OM plutôt que l'OL, c'est parce qu'à l'époque j'avais reà§u un appel direct de Didier Deschamps qui était l'entraà®neur de Marseille à l'époque. Je pense que c'est ce qui a influencé mon choix à ce moment-là . »
Son message aux supporters de l'OM
« J'ai envie de leur dire que j'ai passé cinq très belles années avec eux malgré tout ce qui a pu se passer. Je ne regrette pas mon passage. Après, je pense qu'il était arrivé un temps où il fallait tourner la page. J'étais en fin de contrat. L'équipe était à la fin d'un cycle. Pas mal de joueurs sont partis. Je considère que j'ai respecté mes engagements en restant cinq ans màªme si cela n'a pas forcément été ce que je voulais et que j'estimais que j'aurais dû partir un an plus tôt. Je pensais que l'an dernier c'était le bon moment du fait des départs de quelques cadres. Mais ma faà§on de fonctionner a toujours été d'aller au bout des choses. J'ai respecté le choix de mon président et de mon ex-entraà®neur Marcelo Bielsa, qui a mis son veto à mon départ. »
Alexandre CORBOZ, à Tola Vologe.