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La légende de l'OL Fleury Di Nallo.
Ligue 1

ASSE – OL : une légende lyonnaise révèle avoir failli signer deux fois à Saint-Etienne

Première légende de l’OL, Fleury Di Nallo a failli s’engager à deux reprises avec l’ASSE, lui dont toute une partie de la famille vivait dans le Forez.

C’est le grand soir ! A 20h45 ce dimanche, l‘AS Saint-Etienne va croiser le fer avec l’Olympique Lyonnais dans un Chaudron en fusion. Le plus grand derby de France a fait une pause de deux ans en raison de la relégation des Verts mais il est bien de retour dans le Forez, et avec une importance considérable pour les deux clubs. L’ASSE vise le maintien, l’OL une qualification pour la Champions League. Les deux équipes ont un besoin vital de victoire.

Mais le derby, ce sont les anciens qui en parlent le mieux. Dans L’Equipe du jour, on peut lire une interview d’une légende de chaque club, le Vert Osvaldo Piazza et le Gone Fleury Di Nallo. Ce dernier, lyonnais pendant 14 ans (1960-74) et vainqueur de trois Coupes de France (1964, 1967 et 1973), les premiers trophées du club, révèle avoir failli signer à deux reprises avec l’ASSE ! « J’ai failli signer deux fois à Saint-Étienne. Toute la famille de mon père, sept frères et deux sœurs, habitait à Saint-Étienne même, ou alors, à Saint-Rambert, comme mes grands-parents, à Saint-Galmier, Veauche ou Rive-de-Gier. Mon père, ouvrier dans la chimie, a trouvé une femme en Italie et il l’a ramenée en France. Mais comme elle ne s’est pas entendue avec mes grands-parents, un cousin a fait venir mes parents à Lyon, où je suis né. Si ma mère ne s’était pas disputée avec sa belle-mère, j’aurais été stéphanois. »

Rocher était prêt à échanger Larqué et Farison contre Di Nallo !

« La deuxième fois, c’était en 1968. Mekhloufi était sur la fin, et, en partant entraîner le Servette Genève un an avant, Jean Snella avait dit à ses dirigeants : « Si vous voulez vous renforcer, prenez Di Nallo ». Or, il se trouvait que je n’étais pas d’accord pour prolonger à Lyon. J’étais titulaire indiscutable en équipe de France, je venais de gagner la Coupe de France en tant que capitaine et après avoir marqué le troisième but en finale contre Sochaux (3-1), et je n’avais pas été augmenté. J’ai honte de le dire, maintenant : je demandais 500 francs (moins de 100€). Charles Frantz, le directeur sportif, m’a dit : « T’es un voleur ! Trouve un club qui te les donne ! ». Un ami m’a dit : « Attends, on va téléphoner au président de l’AS Saint-Étienne ». Roger Rocher nous a répondu : « Venez vite chez moi, à Saint-Genest-Malifaux (Loire) ». Je suis monté. Il m’a demandé : « Combien tu gagnes ? ». « 1,2 million de francs ». « Je te donne le double, triple prime et je vais offrir 50 MF à Lyon, plus (Jean-Michel) Larqué et (Gérard) Farison. » Mon directeur sportif m’a rappelé et dit : « On te donne tes 500 F. » Et je ne suis jamais parti à Saint-Étienne. »

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