Sorti sur blessure dès les premières minutes de jeu face au LOSC, Ernest Nuamah, l’ailier de l’OL, pourrait voir sa saison d’ores et déjà terminée.
Il n’aura pas eu le temps d’entrer dans son match. Ni de poser son empreinte sur une rencontre qui s’annonçait palpitante. Ce samedi soir face au LOSC (2-1, notes), Ernest Nuamah, l’ailier de l’Olympique Lyonnais, a vu sa soirée s’achever avant même qu’elle ne commence vraiment. À la 5e minute, un duel anodin avec Gabriel Gudmundsson a suffi à semer la panique dans les rangs lyonnais. Touché au genou gauche, le Ghanéen s’est effondré, grimace en prime. Le verdict n’est pas encore tombé, mais déjà les craintes les plus sérieuses pèsent : le staff médical redoute une rupture des ligaments croisés, rapporte L’Équipe.
Le joueur a été remplacé deux minutes plus tard par Rayan Cherki. Ce dernier, visiblement touché, a immédiatement eu une pensée pour son coéquipier blessé : « Une très grosse pensée pour Ernest », a-t-il confié en zone mixte. « Je sais que ce n’est pas facile de se blesser, reviens-nous vite. Un prompt rétablissement. On t’attend avec impatience car on a besoin de toi ».
Examens ce dimanche pour Nuamah
Derrière ces mots forts, toute l’émotion d’un groupe qui sait ce que cette blessure pourrait représenter : une fin de saison prématurée pour l’un de ses éléments offensifs très en forme ces dernières semaines. Et un nouveau casse-tête pour Paulo Fonseca, alors que Malick Fofana, autre ailier, est lui aussi sur le flanc. Selon le quotidien sportif, le coach lyonnais espère récupérer Fofana dans dix à quinze jours.
Si le score final contre Lille a permis de célébrer une victoire précieuse et la place de 4e en Ligue 1, l’ambiance d’après-match a, à la fois été teintée de soulagement… et d’inquiétude. Les examens médicaux de ce dimanche seront décisifs pour Nuamah. En attendant, le vestiaire lyonnais, qui se prépare à affronter Manchester United en Ligue Europa, sait que le destin d’une saison peut basculer en quelques instants. Comme à la 5e minute d’un samedi soir qui, pour Ernest Nuamah, a tourné au cauchemar.