Mais ce qu’on a vu, c’est le màªme OM apathique que depuis de longs mois…
Un fond de jeu toujours absent
Durant le premier quart d’heure, on a cru que la formation phocéenne allait se faire violence, exorciser ses démons en prenant son adversaire à la gorge. Cette bonne entame a d’ailleurs donné lieu à la meilleure occasion du match, une reprise de Bouna Sarr détournée par Jérôme Prior. Problème, cette volonté offensive s’est diluée au fil des minutes, jusqu’à disparaà®tre complètement après la pause. Absence de mouvement et rythme soporifique ont alors repris le pouvoir. Cet OM est tout simplement incapable de jouer au ballon.
Des individualités sans éclat
On ne leur demande pas de passer en quelques jours de l’ombre à la lumière. Mais est-ce trop demander à Rémy Cabella, Florian Thauvin ou Lucas Silva de réaliser un éclair de temps en temps ? Au lieu de quoi, les ‘individualités’ supposées de l’OM entraà®nent tàªte la première leur équipe dans des initiatives solitaires et rarement inspirées. Les semaines passent et on se demande toujours où est passé le potentiel de ces ex-futurs grands joueurs, devenus sous le maillot marseillais d’anonymes tâcherons de Ligue 1.
Michel, on ne comprend toujours pas
Cette fois, on ne pourra pas lui reprocher de ne rien tenter. Le technicien espagnol avait aligné Bouna Sarr parmi ses titulaires pour la première fois depuis le 2 février à Montpellier. En revanche, malgré toute la bonne volonté du premier et l’égoà¯sme du second, on peine à comprendre pourquoi Steven Fletcher a pris la place de Michy Batshuayi à la pointe de l’attaque. Et pourquoi Michel a attendu si longtemps avant de faire entrer l’international belge, qui reste, en dépit de ses défauts, le seul capable de marquer.