Présent dans les entrailles du stade Vélodrome pour le choc entre l'OM et les Girondins de Bordeaux dimanche soir (0-0), Jean-Louis Triaud a eu la peur de sa vie.
La fin de match entre l'OM et les Girondins de Bordeaux a été houleuse en coulisses. Sur le parvis du stade Vélodrome, plusieurs centaines de supporters du club phocéen étaient en effet chauffés à blanc pendant que dans le hall de la tribune présidentielle, Vincent Labrune était entouré d’une dizaine de policiers de la brigade anti-criminalité de Marseille. Trop nombreux pour prendre l’ascenseur qui mène au sous-sol, ils ont emprunté les escaliers et, selon L'à‰quipe, sont tombés sur les fans en colère. Les coups assourdissants auraient alors plu sur les vitres, des hôtesses étaient paniquées, des stadiers du club se seraient interposés…
« Quand il y a une forme de violence, je ne comprends plus »
Guy Cazadamont, un des responsables de la sécurité, aurait alors appelé des renforts alors que Jean-Louis Triaud, qui précédait Labrune de quelques mètres, aurait été soufflé par cet improbable tumulte. Sans trembler. « Ce n’est pas dans mon naturel d’avoir peur, donc non, je n’ai pas eu peur, admet-il dans le quotidien sportif. Je n’ai pas à m’immiscer dans les affaires marseillaises mais, de faà§on générale, je trouve la critique tout à fait admissible. Notamment quand on le fait avec humour comme on a pu le voir au stade dimanche, dans un premier temps. Quand il y a une forme de violence ou d’insultes, là , je ne comprends plus. » Triaud, malgré son courage, aurait alors tapé un sprint « aussi tonique et rapide qu’André Poko sur son côté droit. »
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