OM : L’ahurissante chronique de Pascal Praud !

Et si on savait que certains consultants avaient besoin de buzz pour exister, on se demande pourquoi et surtout comment le journaliste Pascal Praud a pu écrire ceci. Car si les affaires qui secouent actuellement l’OM portent en effet préjudice au club, on a tout de màªme du mal à comprendre les raccourcis et les généralités de l’animateur d’I-Télé et de RTL. Cette chronique s’adresse à Margarita Louis-Dreyfus. En voici de larges extraits :

‘Je pense à vous ce mercredi au lendemain de la garde à vue qui a emmené vos collaborateurs d’aujourd’hui et d’hier répondre aux questions de la justice. Voilà près de vingt ans que votre famille remplit les caisses de l’OM comble les déficits et alimente la chronique. Dix-huit ans précisément depuis ce 14 décembre 1996 où votre mari, Robert Louis-Dreyfus, est devenu président de l’OM. Il ne gagnera qu’un seul titre, la Coupe Intertoto en 2005, et récoltera tous les ennuis. En 2006 éclate une première affaire dite ‘des comptes de l’OM’ qui est un copié-collé de celle qui agite le petit monde du ballon rond depuis quelques heures. En 2008, RDL est condamné pour ‘abus de biens sociaux’ à dix mois de prison avec sursis. Je ne doute pas que vous ayez vu une passerelle entre ses démàªlés avec la justice franà§aise et le déclenchement d’une maladie qui le vaincra. Chère Margarita, le public du Vélodrome vous a insultée pendant des années. Vous et votre groupe avez dépensé plus de 500 millions d’euros sans qu’aucun retour sur investissement justifie votre engagement financier. Votre mari parlait de passion. Mais vous, qu’est-ce que vous continuez de faire dans cette galère ? Il me semble que vous pourriez dire à tous vos amis marseillais : ‘Mesdames, messieurs, vous àªtes très gentils. Je vous aime beaucoup. Mais adieu ! Fini pour moi. Je vous rends les clefs. Je donne le club pour 1 euro symbolique à qui veut parce que personne n’est assez fou pour payer ce que je finance depuis dix-huit ans. Merci pour tout et bon vent !‘

L’Olympique de Marseille est ingérable, invendable, infréquentable.

‘J’imagine que vous pensez à§a quand vous vous endormez le soir ou quand vous songez à votre époux. Parce qu’au-delà du foot, sur lequel les beaux esprits se déchaà®nent, c’est d’abord, me semble-t-il, un problème marseillais. Marseille où le racket existe. Marseille où le grand banditisme sévit. Marseille gangrénée au quotidien par ses règlements de comptes, sa violence ou sa pègre locale. L’Olympique de Marseille est ingérable, invendable, infréquentable. Les joueurs n’y sont pour rien. Les dirigeants n’y peuvent pas grand-chose. Les supporteurs sont pris en otages (quand il ne s’agit pas du contraire), mais je ne vois pas d’autre solution que de quitter le navire puisque les màªmes causes produisent les màªmes effets.

Chère Margarita, je trouve que vous avez bien du courage. De l’argent aussi. Embrassez vos enfants, et notamment votre fils Kyril. On le dit passionné de l’OM. Attention, c’est parfois une maladie mortelle.

Sincèrement, Pascal.‘

Supporter l’OM, parfois une maladie mortelle ? Tout est dit…