OM : les 4 héros inattendus de la qualification (4-2 face au Slovan Liberec)

Certains remplaà§ants habituels ont marqué des points.

Rolando, pas pire que Rekik

Sur ses deux premières interventions de la partie, le défenseur phocéen a pris de vitesse – oui ! – son adversaire direct Marek Bakos. Un début de match qui a donné le ton à l’ensemble de la prestation de Rolando, sobre et appliqué. Le joueur de 30 ans ne s’est pas subitement transformé en Franz Beckenbauer mais son expérience en Coupe d’Europe constitue un atout non-négligeable. Et on ne peut pas dire que Karim Rekik lui fasse de l’ombre…

Javier Manquillo au presque-parfait

Chassé du onze de départ depuis trois journées de championnat par un Brice Dja Djédjé de retour en forme, le jeune latéral espagnol a montré ce soir que la concurrence ne lui faisait pas peur. Propre derrière et décisif en attaque, avec une superbe ouverture vers Abdelaziz Barrada sur le troisième but phocéen, l’ancien joueur de Liverpool est malheureusement battu de la tàªte sur la réduction du score tchèque. La seule fasse note de sa soirée.

Alaixys Romao, le bon complément de Diarra ?

Revenu depuis peu dans les plans de son entraà®neur Michel, l’international togolais fàªtait ce soir sa première titularisation aux côtés de Mauricio Isla dans l’entrejeu. Le duo a plutôt bien fonctionné. Et au regard de son imposante présence défensive, on se dit que Romao formerait un duo plus complémentaire encore avec Lassana Diarra, l’homme fort du milieu de terrain, si les deux hommes avaient plus souvent l’occasion d’àªtre alignés ensemble.

Abdelaziz Barrada, trois fois décisif

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. La blessure de Romain Alessandrini permet ainsi au meneur de jeu marocain de retrouver du temps de jeu. Une chance que Barrada a saisie au vol ce soir : passeur décisif sur le premier but marseillais, à nouveau sur le deuxième avec un peu de réussite, le numéro 19 a également inscrit le troisième avec plein de sang froid et d’un lob parfaitement ajusté. L’homme du match, c’est lui.