Avec la crise sanitaire du Covid-19, plusieurs clubs de Ligue 1, parmi lesquels le PSG, l’OM, le LOSC, les Girondins de Bordeaux ou encore l’ASSE vont se retrouver avec des déficits d’exploitation importants. Une situation qui préoccupe beaucoup la DNCG qui entend renforcer ses mesures de contrôle à l’avenir pour que le football soit moins dépendant des droits TV.
Alors que certains commencent à parler d’un Salary Cap et espèrent des réformes au niveau européen (Bernard Caà¯azzo en tàªte), l’idée a germé aussi au sein du gendarme financier franà§ais. C’est en substance le message de Jean-Michel Mickeler, président de la DNCG, dans les colonnes des ‘Echos’ :
« La masse salariale étant le principal poste de dépenses (près de 55 % des charges), cela veut dire introduire de la variabilité dans les futurs contrats de joueurs en introduisant des clauses ad hoc. Cela veut dire engager une réflexion sur un plafonnement de la masse salariale et/ou sur le nombre de joueurs sous contrat. Au vu du contexte actuel et de ses perspectives, la L1 doit s'engager de manière volontariste dans une réduction de ses pertes d'exploitation sur deux-trois ans. En dépit de la hausse des droits TV, la DNCG ne cautionnera pas des budgets qui seraient en réalité artificiels. Ce serait un échec pour le football professionnel franà§ais si les clubs faisaient comme si rien ne s'était passé ».