OM – OL : le match délocalisé, un précédent pousse Lyon à y croire
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par Alexandre Corboz
SUPERCLASICO

OM – OL : le match délocalisé, un précédent pousse Lyon à y croire

Si en France le caillassage d’un bus n’a jamais donné lieu à un match délocalisé, l’OL espère faire jurisprudence en s’appuyant sur un autre cas… en Argentine.

Comme évoqué plus tôt dans la journée, l’OM et l’OL ne sont pas d’accord sur la manière d’organiser l’Olympico reporté. S’il est quasiment acté que la Commission des Compétitions donnera le match à rejouer le 6 décembre au soir, la bataille porte sur le lieu d’organisation du match.

Du côté de l’OM, on souhaite que la rencontre se joue au Vélodrome avec public, en s’appuyant sur le fait qu’il n’existe aucune jurisprudence ni aucun texte à même de sanctionner le club. Du côté de l’OL, Vincent Ponsot (directeur du football) et Xavier Pierrot (Stadium Manager) on avance la volonté de faire jouer sur terrain neutre en jouant sur l’incompétence des autorités locales à organiser le match au Vélodrome dans des conditions de sécurité acceptables.

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Boca – River, le précédent qui permet à Lyon de réclamer la délocalisation

« Quand on va à un match de foot, on ne part pas en guerre ! A Marseille, ce n’était pas un individu. Ce sont des dizaines d’individus. La conclusion de dimanche quand on écoute Madame la Préfète des Bouches-du-Rhône, Monsieur Darmanin et Monsieur le procureur, c’est que tout a été bien fait et qu’on ne peut pas faire mieux. La conclusion, c’est donc qu’il ne faut plus qu’on aille jouer au Stade Vélodrome (…) Ce n’est pas non qui le disons. Nous on dit que l’escorte aurait pu être renforcée mais eux disent que tout était très bien », assène notamment Xavier Pierrot à ce sujet, faisant peser le poids de cette affaire sur les autorités locales et non sur l’OM.

S’il n’existe effectivement aucune jurisprudence similaire en France poussant le match à être organisé ailleurs qu’au Vélodrome, L’Equipe rappelle fort justement que suite à l’attaque du car de Boca Juniors dans les rues de Buenos Aires, la finale retour de Copa Libertadores 2018 avait été délocalisée à Santiago Bernabeu (Madrid). Une niche à exploiter pour les Gones au même titre que l’article 541 de la charte qui prévoit que le club receveur et les autorités locales doivent se coordonner pour assurer la sécurité y compris à l’extérieur du stade ?

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Pour résumer

Si en France le caillassage d’un bus n’a jamais donné lieu à un match délocalisé, l’OL espère faire jurisprudence en s’appuyant sur un autre cas… en Argentine. C'est suite à l'attaque du bus de Boca Juniors par des fans de River Plate que la Conmebol avait autorisé la tenue d'une finale de Copa Libertadores à Madrid.

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