Le bon : Dimitri Payet (OM)
Si l’OM tourne aussi bien actuellement (6 victoires consécutives), le Réunionnais – élément central du jeu mis en place par André Villas-Boas – y est pour beaucoup. Buteur en semaine sur la pelouse du SCO Angers (2-0), Payet était au four et au moulin contre Bordeaux (3-1). Auteur du corner de l’égalisation signée Jordan Amavi, le « playmaker » phocéen a retrouvé son meilleur niveau. Tout le jeu passe à nouveau par lui.
La brute : la ligne défensive du Nà®mes Olympique
Si du côté des Crocos, on accusera la VAR et Olivier Thual pour l’arbitrage de Nà®mes – OL (0-4), les Gardois peuvent aussi s’en prendre à eux-màªmes et à leur défense de nerveux. Certes, Théo Valls ne fait que froler la cuisse de Maxence Caqueret au moment de son exclusion directe (5e). « Heureusement », serait-on tenté de dire vu la semelle de boucher. Mais que dire de l’intervention de Gaëtan Paquiez, exclu trois minutes après son premier carton (41e) pour un tacle non maà®trisé qui emporte la cheville de Rafael.
Le truand : Neymar (PSG)
A Montpellier, le Brésilien a encore tenu à plein son rôle d’intermittent du spectacle. Pendant 75 minutes, « Ney » a provoqué, agacé, joué avec les nerfs des Pailladins et du public. Puis l’ancien Barcelonais a fait exclure Pedro Mendes (2e carton jaune), inscrit le coup-franc de l’égalisation sur cette màªme action avant de servir Kylian Mbappé pour le 1-2 et d’àªtre à l’impulsion de l’action du 3e but. Un vrai tueur à gages, froid et sanguinaire.